L’ouverture du dialogue inclusif en Guinée a démarré ce jeudi 24 novembre 2022 avec la présence effective du médiateur, l’ancien président Boni Yayi du Bénin. L’assemblée a été boudée par les opposants, selon la presse locale.

Le dialogue inclusif entre mouvance et collectif des partis de l’opposition guinéenne s’est ouvert cet après-midi avec la présence effective du médiateur Boni Yayi, ancien président du Bénin. C’est sous sa co-présidence et du Premier ministre Bernard Goumou que les travaux ont été ouverts. La grande désolation est l’absence remarquable de l’opposition. Pire, les faîtières de la société civile ont claqué la porte. Car, leurs dirigeants dénoncent une attitude qu’ils jugent sélective de la part des organisateurs.

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« Ceux qui sont au niveau de l’organisation, à l’accueil ils font de manière sélective. On voit qu’ils accordent parfois plus de considération aux partis politiques. Donc, on a décidé tous -le CNOSC-G, la PECUD et la CONASOC et toutes les autres faitières-, de boycotter l’ouverture du dialogue.
Parce qu’on ne peut pas venir et se faire rabaisser dans un tel cadre où nous-mêmes on n’a décidé volontiers de s’associer pour apporter notre contribution pour la bonne marche de la transition », a fustigé Ange Gbriel Haba un des leaders du CNOSC-G.

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Ceci fait craindre d’autant plus que l’initiative ne va point prospérer parce que trois importants blocs politiques ont décidé de boycotter les pourparlers.

Ces défections viennent s’ajouter au boycott de trois importantes coalitions politiques du pays. A savoir le RPG arc-en-ciel, le FNDc politique et l’ANAD, informa la presse locale.