Guillaume Soro, son parti politique réagit à son exclusion de la présidentielle en Côte d'Ivoire

Inter

A Abidjan, le 17 juin 2025, le 𝐂𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐫𝐞𝐢𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐆é𝐧ér𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐭 𝐏𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞𝐬 𝐒𝐨𝐥𝐢𝐝𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 (𝐆𝐏𝐒) de l’ancien Premier ministre Guillaume Soro s’est réuni pour examiner la situation politique en cours en Côte d’Ivoire, à quelques mois de l’élection présidentielle.

La Commission Électorale Indépendante (CEI) a publié sa liste électorale confligène le 4 juin 2025 à cinq mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Sans surprise, les principales figures de l’opposition en ont été exclues, rappelant ainsi tristement un certain 06 octobre 2000 qui précipita le pays dans le gouffre jusqu’en 2011.

Il est consternant de constater que les élites politiques et judiciaires de notre pays demeurent incapables de tirer les leçons de notre histoire récente.

Ainsi, prenant appui sur une décision judiciaire politisée, l’exclusion de M. Guillaume Soro repose sur ses condamnations judiciaires, notamment pour des accusations fallacieuses de recel de fonds publics détournés et blanchiment d’argent. Et comme si cette condamnation ne suffisait pas, le régime RHDP, avec la complicité active d’une frange de la justice, remet le couvert en le condamnant à perpétuité pour "tentatives de coup d’État" et "tentatives d’atteinte à l’autorité de l’État".

Outre le président Guillaume SORO, le régime RHDP en complicité avec la Commission Électorale Indépendante (CEI) a exclu le président Laurent GBAGBO, le Ministre Tidjane THIAM et le ministre Charles Blé GOUDE de la liste électorale, donc de l’élection présidentielle d’octobre 2025.

En quinze ans de gouvernance autocratique et de concussion, M. Alassane Ouattara a constamment foulé au pied le principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs, clé de voûte du système politique de type présidentiel. Il a dès lors inféodé le pouvoir judiciaire au pouvoir exécutif, érigeant ainsi la République de Côte d’Ivoire en une monarchie de droit divin.

Par ce fait, il a anéanti les acquis de la lutte démocratique menée par ceux qui l’ont porté au pouvoir par leur engagement, leur courage et leur soif de justice et, pour certains, au prix de leur sang. Aujourd’hui, les libertés fondamentales - 𝐢𝐧𝐝𝐢𝐯𝐢𝐝𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬, 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬, 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 — 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐦𝐛𝐚𝐭, 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐦é𝐭𝐡𝐨𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐫éd𝐮𝐢𝐭𝐞𝐬 à 𝐧é𝐚𝐧𝐭.

Par la manipulation cynique de l’appareil judiciaire, M. Alassane Ouattara s’engouffre dans le chemin sans gloire et sans issue de l’exclusion, trahissant ainsi le peuple de Côte d’Ivoire.

Le Cadre restreint de GPS dénonce à nouveau cette forfaiture institutionnelle et interpelle la communauté nationale et internationale sur les menaces que le régime RHDP fait peser sur la stabilité de notre pays.

GPS réaffirme son engagement pour une paix durable fondée sur l’inclusion, la vérité et la souveraineté populaire.

GPS appelle les Ivoiriens, dans leur diversité, à se mobiliser pacifiquement pour l’avènement d’un État de droit, seul garant d’une tranquillité sociale pérenne.

Il faut dire que selon la loi en Côte d’Ivoire, dès lors que l’ancien Premier ministre n’est pas sur la liste électorale c’est-à-dire qu’il n’est pas électeur, il n’est plus éligible donc ne pourra pas être candidat.

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L’investigateur

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