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Le code électoral en vigueur au Bénin continue de susciter des réactions au fur et à mesure que s’approchent les élections de 2026. La dernière en date est celle de Monsieur Gabriel Ajavon, candidat malheureux à la présidentielle de 2016. A travers quelques questions, l’aîné des frères Ajavon a fait le tour de l’actualité nationale, et surtout de la présidentielle de 2026. Il croit dur comme fer, qu’il fera mieux que l’actuel président de la République, Patrice Talon.
L’Investigateur : Au cours de votre récente sortie médiatique, vous dénonciez le code électoral. Tel un éclaireur, beaucoup vous emboîtent le pas. Sentez-vous la fierté du devoir accompli pour avoir mis le doigt où ça doit faire au régime en place ?
Monsieur Gabriel Ajavon : C’est pour moi un devoir, je le dois bien à ce pays qui m’a tout donné. Le chef ne sort pas parce qu’on veut qu’il parle. J’alerte quand je vois que l’heure est grave et que ma chère patrie est en danger. Dans ma lettre ouverte adressée à son excellence Monsieur Patrice Guillaume Athanase TALON, j’ai donné le ton et je me réjouis que la majorité des béninois ait compris.
Au cas où la compétition serait ouverte à tous les potentiels candidats, irez-vous aux élections sous la bannière de votre parti La Flamme renouvelée ou en indépendant ?
En effet, j’irai aux élections en indépendant, je vais vous dire pourquoi : depuis la conférence nationale de 1990 à ce jour, dites-moi quel président a été élu tout en étant issu d’un parti politique. Le parti politique, aujourd’hui au Bénin, est un fardeau. Ma référence en politique est feu Général Mathieu Kerekou, revisitez les archives et vous comprendrez. Le meilleur candidat doit être un panafricain, prêt à se sacrifier pour la patrie. Quelqu’un qui n’a jamais accepté l’inacceptable. Quelqu’un qui dispose d’au moins le tiers des ressources financières pour une campagne électorale.
Soupçonnez-vous une main derrière la situation que vous vivez depuis plus deux ans ? A savoir, votre détention provisoire au Togo ?
Le gouvernement du Bénin doit prendre ses responsabilités pour que je retrouve ma liberté, si on veut vraiment une élection présidentielle libre, transparente et inclusive en 2026. Sur le plan pénal, la justice béninoise ne me reproche rien, c’est plutôt le ministère public et moi qui poursuivons pour diffamation. On a juste demandé à la police togolaise de m’interpeller et de me mettre à la disposition de la police béninoise. Cette demande a été faite le 24 janvier 2023. J’ai été interpellé le 17 mai 2023, soit environ quatre mois après la demande, suivez mon regard.
Je suis parti de Cotonou libre, je suis arrivé libre à Lomé, je repartirai libre de Lomé pour Cotonou où 80% des compatriotes m’attendent.
Etes-vous fier du Régime de la Rupture ?
Vous me demandez si je suis fier d’un gouvernement qui fait mettre en détention arbitraire, (rire) ! Je n’en suis pas fier mais je reconnais qu’il fait mieux que ceux qui critiquent sans faire de propositions. Le président Patrice Guillaume Athanase TALON même sait que je ferai mieux que lui, juste parce que j’ai quelque chose qui lui fait défaut : c’est la noblesse. Nous poursuivrons tous ses projets en mieux et à un moindre coût. Le Bénin d’abord, je vous remercie.
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