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« Fu-Yɛku », entre croyance et crainte malgré les assurances du collège des bokonon

L’investigateur 27/02/2025 à 06:54

En marge du festival « Vodun Days 2025 », la consultation annuelle du Tofâ 2025 a été faite le vendredi 10 janvier dernier à Ouidah, dans le département de l’Atlantique. Sous l’égide du collège des prêtres fâ, c’est le signe « Fu-Yɛku » qui a été révélé comme fil conducteur de l’année 2025. Un signe plein de promesses mais aussi de défis, nous a-t-on dit.

L’un des meilleurs parmi les 256 signes du fâ, a déclaré le président du Comité des Rites Vodun, le Professeur Kakpo Mahougnon.

Mais, à peine est-on entré dans l’année 2025, que beaucoup d’événements malheureux se produisent et interrogent. Des morts en série en effet.

Car, le 8 janvier 2025, 30 soldats béninois avaient été tués par des terroristes au « Triple Point », dans la commune de Banikoara. Le 11 janvier 2025, une explosion de produits chimiques dans un entrepôt à Ayélawadjè1, dans le 3ème arrondissement de Cotonou a occasionné au moins 6 morts, et plus de 150 blessés.

Le même jour, il y a de pertes en vies humaines dans un grave accident à Allada. On ne saurait passer sous silence, le crash d’un avion des États-Unis à Zè et l’incendie d’un "Tolegba". Ce ne sont pas des épiphénomènes.

Le vendredi 15 février 2025, une nouvelle attaque terroriste dans le nord-Est du Bénin, à Banikoara a coûté la vie à six militaires béninois tandis que 17 assaillants ont été neutralisés, selon l’armée béninoise.

Dans le monde culturel, on a noté entre autres, le décès de l’artiste Sèmèvo Orisha Oké le dimanche 5 janvier 2025, de Willy Mignon le mardi 4 février 2025, etc.

Au niveau de la police républicaine, des cas de décès ont été enregistrés soit par accident ou maladie. Le monde des médias n’est pas du tout épargné.

Le cas de décès qui a le plus frappé et endeuillé le peuple béninois et le gouvernement du Président Patrice Talon est celui du ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle.

Yves Chabi Kouaro comme c’est de lui il s’agit, et son garde du corps, sont décédés le jeudi 20 février 2025 dans un accident de circulation à l’entrée de la ville de Parakou.

Ce mardi 25 février 2025, c’est le préfet du département du Zou, Aimé Firmin Kouton qui rend l’âme des suites d’une crise. Sans être un oiseau de mauvais augure, on est parfois tenté de dire : à qui le tour ?

Avec cette série de décès enregistrés de janvier à février 2025, (NDLR plus de 50 décès), on se demande si le signe « Fu-Yɛku » est vraiment le meilleur signe révélé par l’oracle ? Sinon que la peur a déjà gagné le rang des populations.




 
 

 
 
 

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