Frontière Niger-Bénin : nouvelle réaction du gouvernement béninois à la (…)

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Frontière Niger-Bénin : nouvelle réaction du gouvernement béninois à la fermeture

Société

29 octobre 2024 L'investigateur Temps de lecture estimé : 2 mn

Depuis le coup d’État du 26 juillet 2023, Niamey maintient ses frontières fermées avec le Bénin, malgré plusieurs signes montrant une amélioration des relations entre les deux pays. Lors d’une intervention sur Bip Radio le dimanche 20 octobre dernier, le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, a abordé la question.

Interrogé sur une possible date de réouverture des frontières entre le Bénin et le Niger, Houngbédji a indiqué que la décision finale revenait aux autorités nigériennes. Selon lui, la réouverture de cette frontière ne dépend plus de la partie béninoise.

Il a précisé que l’exécutif béninois a entrepris toutes les démarches nécessaires pour favoriser cette réouverture. Parmi ces actions, Houngbédji a souligné les efforts déployés pour assurer le chargement et l’exportation du pétrole brut nigérien depuis la plateforme de Sèmè-Podji, preuve de l’engagement du gouvernement béninois dans la normalisation des relations bilatérales, souligne Banouto.

Le porte-parole a également exprimé la volonté de Cotonou de maintenir la décrispation des relations, se montrant ouvert à toute recommandation susceptible d’accélérer la réouverture de la frontière. « Si quelque chose nous a échappé, nous serions heureux qu’on nous le signale, et nous agirons avec détermination », a-t-il déclaré.

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Wilfried Houngbédji a conclu en affirmant sa conviction que les autorités nigériennes faciliteront la reprise des échanges "pour que la circulation entre les deux pays reprenne, notamment par le pont de Malanville."

Les relations diplomatiques entre le Bénin et le Niger se sont détériorées après le coup d’État du 26 juillet 2023, qui a porté le général Abdourahmane Tiani au pouvoir. À cette époque, le Bénin avait fermé ses frontières, en réponse aux sanctions de la CEDEAO. Cependant, une fois les frontières béninoises rouvertes, Niamey a maintenu la fermeture de son côté, accusant le Bénin d’abriter des bases militaires françaises menaçant la sécurité du Niger.

En réaction, les autorités béninoises avaient suspendu l’autorisation de chargement du pétrole brut nigérien, mais ont finalement levé cette suspension en mai 2024. À ce jour, pas moins de cinq navires ont transporté du brut nigérien depuis la plateforme de Sèmè-Podji vers les raffineries.