Acteur et amoureux du football, le magistrat Apollinaire Dassi a longtemps contenu sa colère du fait de la gestion faite à la sauvette du football béninois. Hélas ! Ne pouvant plus, il a décidé de taper dans la fourmilière.

En effet, à travers un commentaire publié dans un forum « exclusivement foot », l’ancien procureur du tribunal de première instance de deuxième classe d’Abomey-Calavi salue les efforts du gouvernement avant porter un doigt accusateur sur la gestion de l’équipe fédérale. Lire son commentaire.

’’Le Chef de l’État a défini et met en oeuvre une politique volontariste ayant pour finalité de booster le développement de toutes les disciplines sportives et de faire du football en particulier, une véritable ambassade.

Mais, vous n’êtes pas sans savoir que le Chef de l’État ne viendra pas organiser à la base le football en lieu et place de la Fédération Béninoise de Football, de la Ligue Nationale et leurs démembrements. Ce devoir revient aux acteurs du football que sont les dirigeants de clubs et autres acteurs intervenants. Tant que nous seront guidés, dans tous les actes que nous posons au quotidien que par nos intérêts du moment et non par l’intérêt général, notre football sera toujours la risée des autres Nations.

Un seul exemple : Pour élaborer les textes, nous pensons d’abord à nous mêmes, nous mettons au dessus de tout nos intérêts du moment, ceux de notre ou de nos clubs. L’ élaboration des règlements de compétitions est soumis à ce regrettable principe. Sinon qu’est-ce qui peut justifier que jusqu’à une semaine du démarrage du championnat, le règlement de cette complétion ne soit pas disposition ? Qu’est-ce qui peut justifier qu’un championnat qui est terminé en juin, qu’un autre ne puisse pas démarrer depuis ? Cinq mois d’attente, c’est trop, sportivement et économiquement contre-productif. Et nous voulons avoir des résultats.

Kooyiii mi gbo bo (assez !) !!!

Le Chef de l’État ne vous doit plus rien. Son Gouvernement vous a déjà défini la ligne à suivre. Il vous a indiqué les voies à explorer pour le financement du football et du sport en général. On a jamais par le passé, eu droit au pays, à une volonté politique aussi manifeste de développement du sport. Au lieu de vous jeter à l’eau et d’en profiter pleinement, vous êtes là à tourner en rond, obnubilés par vos intérêts personnels et égoïstes du moment. Vanité des vanités, tout est vanité. Vingt deux stades à travers tout le pays. C’est énorme, et il faut en profiter pleinement et profiter davantage des autres facilités que vous offre le Gouvernement à travers sa politique sportive

Mais qu’est-ce qui nous arrive ?

Tant que ce n’est pas moi ou mon frère qui est positionné, l’autre ne réussira pas.

Laissez le Chef de l’État là où il est. Il n’a pas que le football comme préoccupations, il en a une foultitude.

Il vous a déjà montré le chemin à suivre.

C’est l’ adage de la femme qui ne sait pas danser et qui incrimine ses deux seins

Le ver est dans le fruit

Que ceux qui n’aiment pas le football et qui font semblant, quittent le football et le sport-roi béninois prendra son envol.

Seuls les calculs de tranché peuvent justifier ce qui se passe dans le football au Bénin.’’

Excusez du peu
Bonne journée