Au cours de la tenue de son Conseil national hier, dimanche 09 août 2020 dans un hôtel de Cotonou, le parti politique Mouvement des Elites Engagées pour l’Emancipation du Bénin, Moele-Bénin de Jacques Ayadji a choisi dans la perspective des élections présidentielles, son candidat. Il s’agit du chef de l’Etat, Patrice Talon. Des raisons expliquent sans doute ce choix, après lecture du discours du premier responsable du parti.

En effet, selon le communiqué final au terme du Conseil national de Moele-Bénin, le président sortant Patrice Talon, visiblement candidat à sa propre succession, a été choisi au détriment du président du parti, Jacques Ayadji. A priori, cela ne devrait pas surprendre dans la mesure où Moele-Bénin est un parti de la mouvance présidentielle, conduite par le président de la République qui n’est qu’à son premier mandat.
Certes la célérité dans ce choix, (NRLD le 1er parti à jeter son dévolu sur Talon) peut susciter des questionnements, mais pour autant, on ne devrait pas chercher loin.

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La preuve lors dudit Conseil national, les dirigeants du parti ont fait le bilan des cinq ans de gestion de Patrice Talon qui a selon eux, abattu un travail titanesque. Morceaux choisis : « … depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale jusqu’à nos jours, ils ont relevé la rupture progressive, ces quatre dernières années, d’avec beaucoup de maux qui freinent le décollage économique du Bénin. » Ceci explique qu’à en croire ses délégués présents au Conseil national du parti, Patrice Talon semble-t-il, serait dans le peloton de tête des chefs d’Etat qui se sont succédé à la tête du pays et qui ont fat un travail monstre.

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Entre autres, ils ont énuméré une brochette de réalisations sous le précurseur du Nouveau Départ : « En moins de cinq ans, des milliers de kilomètres de routes ont été bitumés et beaucoup d’autres en cours d’aménagement et de bitumage ; des centaines de kilomètres de rues dans nos villes ont été asphaltés et d’autres en cours ; des dizaines de marchés modernes sont en cours de construction ; le climat des affaires a été nettement amélioré ; l’autorité de l’Etat a été restaurée ; les concours frauduleux n’ont plus droit de cité ; la dématérialisation et la numérisation des services publics sont effectifs ; l’alimentation en eau potable de plusieurs villes et villages du Bénin s’est nettement améliorée ; la disponibilité en énergie électrique s’est drastiquement améliorée ; les travaux de constructions des stations de traitement de boue sont en cours à Parakou, Abomey-calavi et Sèmè-podji ».
En bref ce sont autant de couronnes tressées au chantre de la Rupture et cela lui a valu une victoire sans bavure, à hauteur de 80% sur le président du parti, Jacques Ayadji qui n’a recueilli que 20 % des votes, selon les délégués venus des 12 départements et des 77 communes du Bénin qui ont exprimé leurs desiderata.