A l’initiative du député Ben Segers (Vooruit), le parlement belge a validé, jeudi 19 octobre dernier, en séance plénière, la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour suivre et évaluer le traitement des plaintes des victimes de violences s*xuelles commises par les membres de l’Eglise catholique.

La commission ainsi constituée vise à enquêter sur les violences s*xuelles commises au sein de l’Eglise. Elle intervient après la diffusion d’un documentaire de la VRT "Godvergeten" où sont apparus des témoignages de victimes de violences s*xuelles commises par des membres du clergé.
Elle sera présidée, dès son installation cette semaine par la femme politique belge flamande, avocate et membre de la N-VA, Sophie De Wit. Selon plusieurs médias belges, le but visé est de rendre un rapport pour le 31 mars 2024, sauf décision expresse de la Chambre, d’accorder un délai supplémentaire, sur le traitement adéquat des plaintes par la justice. Mais aussi, d’identifier d’éventuels dysfonctionnements dans le déroulement de la procédure pénale en cours et baptisée ‘’Opération Calice’’.

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Une première qui permettra aux parlementaires de se concentrer sur les cas des victimes mais en situant les responsabilités de chaque partie et particulièrement sur celle de l’Eglise. Ce travail prendra en compte, le volet financier au regard des conséquences néfastes des violences s*xuelles commises en son sein.
"Godvergeten", les "Oubliés de Dieu", est le nom de la série documentaire (Canvas VRT), qui secoue profondément la Flandre, une région néerlandophone située dans le nord de la Belgique. Elle donne la parole aux victimes d’abus s*xuels au sein de l’Eglise catholique.