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Chaque décennie, l’Afrique couronne un nouveau roi musical. Du Cameroun au Nigéria, en passant par la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud, le continent vibre au rythme de vagues sonores portées par des nations entières. Aujourd’hui, Kévin Ardisson, animateur vedette au Bénin, interpelle : à quand le tour du Bénin ?
Lors d’une récente prise de parole très commentée, Kévin Ardisson a dressé une fresque aussi passionnante que lucide de l’évolution musicale du continent depuis les années 1980. Pour lui, l’histoire contemporaine de la musique africaine se découpe en cycles de dix ans, chacun marqué par l’émergence d’un rythme-phare et d’un pays leader.
« Dans les années 80, le Cameroun régnait avec le makossa, porté par des figures comme Manu Dibango ou Petit Pays », rappelle-t-il. Puis vient la Côte d’Ivoire avec le zouglou dans les années 90, suivi du coupé-décalé et de la Jet Set dans les années 2000.
La décennie suivante est celle du Nigéria, qui adopte l’azonto ghanéen et impose son afrobeat globalisé, grâce à des artistes comme Wizkid, Davido ou Burna Boy. Enfin, depuis 2020, l’Afrique du Sud fait sensation avec l’amapiano, une house minimaliste et percussive devenue un phénomène international.
Face à cette cartographie musicale mouvante, une question brûlante émerge : où est passé le Bénin dans ce récit continental ? Kévin Ardisson ne critique pas, mais interroge au contraire. Il appelle à une réflexion collective.
« Le Bénin a une richesse musicale immense : tchink systèm, rythmes vodoun, sans oublier les figures iconiques comme Gnonnas Pedro ou Angélique Kidjo. Mais quelle est notre empreinte contemporaine ? »
Selon lui, le pays regorge de talents, mais il manque encore un son signature, un courant capable de s’imposer au-delà des frontières.
Ce que propose Kévin Ardisson, c’est un sursaut collectif. Il exhorte les artistes, les producteurs, les médias et les institutions à se mobiliser pour faire émerger une identité musicale béninoise forte.
« Nous devons soutenir nos jeunes créateurs, expérimenter, oser des fusions, bâtir un écosystème solide autour de la musique. Il nous faut une vibe, une onde sonore qui traverse l’Afrique, et même le monde. »
Animateur passionné et observateur engagé, Ardisson appelle à un véritable plan d’action : structuration de l’industrie, professionnalisation des artistes, valorisation des scènes locales, formation et diffusion stratégique. « Le potentiel est là. Le moment béninois peut arriver. Encore faut-il que nous le provoquions », a-t-il conclu
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