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Drame : elle abat son époux avec deux balles dans le cœur pour empocher une grosse somme d'assurance-vie

L’investigateur 6/08/2022 à 22:51

L’autrice de "Comment tuer son mari" serait bel et bien passée à l’acte. Mercredi, un tribunal de l’Oregon, dans le nord-ouest des États-Unis, a déclaré Nancy Crampton Brophy coupable du meurtre de son mari, Daniel Brophy, retrouvé mort en juin 2018 de deux balles dans le cœur dans l’école de cuisine où il officiait. La romancière avait été arrêtée en septembre de cette même année et était en détention depuis.

Selon le média français TF1 qui nous rapporte l’histoire , durant le procès, l’écrivaine, spécialisée dans les romans sentimentaux, a nié en bloc les accusations, assurant que les images de vidéo-surveillance où elle apparaît près de la scène du crime la montrent tout simplement en train de chercher de l’inspiration pour ses livres. Quant à un pistolet manquant, qui est l’arme du crime selon les policiers, elle jure l’avoir acheté par souci de réalisme, comme accessoire pour l’écriture d’un livre. Elle rejette également l’accusation selon laquelle elle aurait tué son mari pour empocher des centaines de milliers de dollars d’assurance-vie.

"Ce n’est pas seulement une question d’argent. C’est à propos du style de vie qu’elle désirait, et que Dan ne pouvait pas lui offrir", a de son côté, affirmé le procureur Shawn Overstreet pour expliquer le geste de la femme de 71 ans. Des allégations qu’a rejetées Nancy Crampton Brophy à la barre, assurant que ses problèmes financiers étaient de l’histoire ancienne.

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Suite à la décision prise après huit heures de délibération de la part du jury, l’écrivaine devrait donc rester en détention, bien que ses avocats aient indiqué leur intention de faire appel, selon le journal local The Oregonian. La durée de sa peine n’est pas encore connue.

L’essai "Comment tuer son mari" est consacré à l’art et la manière de se débarrasser d’un conjoint sans être inquiété par la justice. On y apprend ainsi que les armes à feu sont "bruyantes, mettent le désordre, et nécessitant quelques compétences". Le livre se concluait sur ces mots : "La chose à savoir avec le meurtre, c’est que chacun d’entre nous en est capable, quand on le pousse suffisamment".



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