Une soldate, gardienne de prison a été arrêtée en Israël pour avoir eu des relations intimes avec un détenu terroriste associé au Fatah, condamné pour sa participation à une attaque mortelle dans le pays. Quatre autres soldates sont soupçonnées dans cette affaire.

Selon les révélations du site Ynet, la soldate arrêtée a avoué ses actes au cours d’un interrogatoire de la branche de la Sécurité et de l’Information du Service pénitentiaire. Le dossier est confié à l’Unité d’investigation des gardiens. Le prisonnier qui a eu les relations intimes avec la soldate sera interrogé dans les prochains jours. Selon les premiers résultats de l’enquête, il aurait en sa possession un téléphone portable, qu’il utilisait pour échanger des messages et des photos avec les gardiennes.

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Quatre autres soldates sont soupçonnées d’avoir eu également des relations intimes avec le prisonnier. Une ordonnance de non-publication a été imposée sur certains détails de l’affaire. La directrice des services pénitentiaires, Katy Perry et le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, ont annoncé que les gardiennes ne serviraient plus dans les établissements de sécurité. "D’ici mi-2024, il n’y aura plus une seule soldate dans ces sections", a déclaré le ministre Ben-Gvir.

En 2022, de nombreux cas d’agressions sexuelles commises par des prisonniers sur des gardiennes de prisons ont été enregistrés. Les autorités avaient décidé de mettre fin au service d’environ 700 soldates au sein du Service pénitentiaire. Elles ont été remplacées par des soldats. Celles qui sont toujours à leur poste seront toutes remplacées d’ici l’année prochaine.