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Divers : il prend une 3è épouse, les deux premières s’entendent pour le poursuivre en justice

L’investigateur 20/10/2023 à 21:58

Un homme a comparu devant le tribunal correctionnel de Dixinn, le mardi 10 octobre 2023, suite à une plainte de ses deux premières épouses. Elles accusent le mari d’abandon de famille, après son mariage avec une troisième femme.

Au cours de l’audience, l’accusé nommé Ibrahima Camara estime qu’il s’agit d’un règlement de compte de ses deux premières épouses à son endroit. Parce qu’il a fait un troisième mariage. Le prévenu a donné les raisons pour lesquelles il a décidé de prendre une troisième femme. Il a rejeté le chef d’accusation d’abandon de famille. Cet homme accuse ses deux premières épouses d’avoir fait preuve de négligence envers lui, alors qu’il traversait une période de maladie.

« J’avais deux femmes à la maison, j’ai ensuite trouvé une 3ème femme. Et, j’ai informé mes deux autres femmes que je vais épouser une 3ème. Après avoir célébré le mariage de la 3ème femme, j’ai trouvé une autre location pour vivre avec elle. Je suis parti à Dabompa chez ma 3ème femme, j’ai fait une semaine là-bas. Lorsque je suis revenu chez mes deux autres femmes pour partager les tours (deux jours avec chacune), ma première femme était partie à Kankan.

La deuxième femme était en état de famille. Elle m’a dit que dès qu’elle accouche, elle va quitter la maison si je ne divorce pas de ma 3ème femme… Depuis l’année 2019, j’étais malade et mes femmes ne me respectaient pas, ni s’occupaient de moi. Ma première femme travaillait, elle n’avait pas le temps pour moi. Et, la 2ème aussi ne me respectait pas, j’étais souffrant. Selon elles, je ne leur donnais pas la dépense. Mais, pour les enfants, je donnais de temps en temps.

Mais, si je n’en ai pas, je ne donne pas. En plus, j’ai demandé à mes épouses de me restituer mes enfants, elles ont répondu que si je veux de mes enfants, elles devraient revenir à la maison avec eux. J’ai dit : non, ce n’est pas moi qui vous ai chassées. Maintenant, elles voulaient revenir, parce que je me suis rétabli. Mais, pendant que j’étais souffrant, elles ont toutes fui. Durant 4 ans, j’étais malade, j’ai même subi une intervention chirurgicale », a-t-il expliqué selon Guineematin.com

La réplique de sa deuxième épouse

Après les explications d’Ibrahima Camara, sa deuxième épouse Fanta Camara a été invitée à la barre. Dans ces déclarations, elle a contredit les propos de son homme. « Mon mari a fait une semaine chez sa 3ème femme. Lorsqu’il est revenu, il a fait le partage des jours entre nous ses épouses, deux jours avec chacune. Un jour, je l’appelle, c’est sa 3ème femme qui répond, en disant qu’il est occupé. J’ai raccroché et je n’ai rien dit. À mon retour chez moi, il prenait son bain. J’ai répondu seulement, ma coépouse m’a insultée.

Lorsque mon mari s’est vu avec elle, il est venu me dire de demander pardon à sa femme. J’ai répondu : jamais je ne ferai cela. Après quelques jours, il avait passé la nuit avec moi. Et, le lendemain, j’ai eu des douleurs atroces au niveau du ventre, je suis partie à l’hôpital. J’ai fait la consultation et le médecin avait annoncé que mon bébé était mal positionné dans mon ventre. Ensuite, le médecin a dit à mon mari qu’il était question de sauver une vie, c’est-à-dire entre mon bébé et moi. Il a discuté avec le médecin et ils ont conclu que je devais être opérée. Après deux semaines de mon opération, mon mari m’a frappée et j’ai fait une crise.

Mon grand frère l’a appelé, il lui a dit que si je ne quitte pas sa concession il va me faire du mal et même me tuer. Et, s’il dit qu’il n’avait pas d’argent pour nous donner la dépense, moi, je vais dire que ce n’est pas vrai. C’est parce qu’il ne voulait pas donner, sinon il avait l’argent. Donc, il refusait. Et, lorsque j’ai quitté chez lui, il était en bonne santé, bien portant et il travaillait bien. Moi, Fanta Camara, je souhaite qu’il me donne un logement où je pourrai rester vivre avec mes enfants et il va les prendre en charge », a-t-elle déclaré.

Le juge en charge du dossier a décidé de la mise en liberté provisoire du prévenu, Ibrahima Camara. Le procès est en cours et à la prochaine audience, les deux autres femmes Aicha Sylla et Doussou Condé vont comparaître au tribunal.




 
 

 
 
 

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