Bénin/fête de religions traditionnelles

Des professeurs d’université en conférence pour parler du 10 janvier la veille

L’investigateur 6/01/2020 à 09:14

En marge de la célébration de la fête des religions traditionnelles, l’enseignant de Boologie à l’Université d’Abomey-Calavi, Dr Raymond Assogba était en conférence de presse le jeudi 2 janvier 2020 à la salle des professeurs de l’ex-Flash. L’objectif, donner un aperçu des préparatifs de la 2ème édition de la conférence publique qui a rapport avec la célébration de la fête du Vodoun au Bénin, le 10 janvier de chaque année.

En effet, les objectifs visés à travers l’organisation de cette conférence animée par Dr Raymond Assogba étaient précis. Entre autres, permettre et présenter aux étudiants, l’opportunité que la pensée du Vodoun leur offre en tant que variable de la culture de leur existence d’une part, et aller à la conquête du concept des religions traditionnelles en tant qu’universitaire d’autre part. Objectif qui sous-tend l’organisation de la 2ème édition de la conférence publique sur la fête du Vodoun. Selon le conférencier, l’institution du 10 janvier comme fête des religions endogènes est une preuve de reconnaissance des atouts du Vodoun dans toutes ses dimensions. Notamment « Les différents Vodoun, à partir de Sakpata tels que le chanteur Awo Mèwito Alèkpéhanhou les énumère ; mais surtout par la réalité de l’intérêt que les intellectuels endogènes de la partie septentrionale y ont trouvé en la révolution du 10 janvier », a dit l’enseignant chercheur. Pour lui, le concept de « religions traditionnelles » fonde politiquement le Vodoun comme « religion ; une institution républicaine, une idéologie super structurelle, mais aussi comme une instance autonome, à relier à un mode de production qui reste à caractériser par la recherche scientifique ». Dans ses explication, il mentionne que le Vodoun n’est pas une perte des valeurs culturelles à l’instar des slogans comme « le développement, le socialisme scientifique ou non, le marxisme-léninisme, le renouveau démocratique, le régime de changement-refondation ». En tant qu’universitaire, « nous nous proposons de penser ce que le Président Dieudonné Soglo a défini comme les religions traditionnelles. Il est important de voir si nous avons tiré toutes les conclusions de cette dénomination de religions traditionnelles », a-t-il rajouté, car pour lui, « le 10 janvier est un point pour la jeunesse qui peut s’en saisir pour reconstruire sa conscience héritière de l’ambition des ancêtres bâtisseurs du développement du Bénin. « Le 10 janvier : et après ? ». C’est le thème retenu pour la conférence publique qui aura lieu le jeudi 9 janvier 2020 à l’amphithéâtre ex-Flash de l’Université d’Abomey-Calavi. Quatre communications sont retenues pour meubler cette conférence. Patrick Houessou, Julien Gbaguidi, Raymond Assogba et Sylvain Adoho dit Maître Bobos, ainsi que la promotion du film de la jeune cinéaste béninoise Marina Hounnou sur le Vodun Zèkpon en constituent la charpente. Tout ceci sera soutenu par des activités culturelles et la vente de livres, rapporte le journal l’Evénement Précis.




 
 

 
 
 

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