En tournée de remobilisation, remerciement et réconciliation (3R) dans la commune d’Ifangny, département du Plateau, l’ancien président du Bénin Boni Yayi a fait une annonce à ses militants. A l’en croire, il y de bonnes perspectives en ce qui concerne son appel de novembre dernier, à l’endroit de la communauté internationale, qu’il invitait à être regardante dans l’organisation des joutes électorales qui attendent le Bénin en 2026.

« Les nouvelles sont bonnes. La communauté internationale se mobilise pour venir constater et Dieu organisera leur arrivée », a confié Boni Yayi à ses militants et sympathisants LD, massivement mobilisés pour la circonstance le week-end écoulé.
C’était le dimanche 4 février 2024 à Ifangni lors du meeting auquel les militants de son parti ont pris part. Entre autres partenaires ayant accepté d’inspecter le cadre institutionnel mis en place, il y a le Pape François qui a répondu à la correspondance du président Boni Yayi en ces termes : « Monsieur le président, depuis Rome, j’ai vu la légitimité de votre combat. Continuez et Dieu le père céleste veillera sur vous. Mais faites-le auprès de l’église catholique, c’est-à-dire la Conférence épiscopale du Bénin ».

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En effet, l’ancien président de la Banque Ouest-africaines de développement (BOAD) avoue avoir échangé avec l’église catholique du Bénin. Partant de ce fait, il est convaincu que l’église « sera aux côtés de la nation, comme elle l’a été en 1990 avec la supervision de mon cher bel oncle, Monseigneur De Souza ». « J’ai demandé à la communauté de nous appuyer, de venir voir ce qui se passe, comment on organise des exclusions dans tous les domaines d’une manière générale et en matière électorale », a déclaré l’ancien président de l’Union africaine.
Le prédécesseur de Patrice Talon souhaite que les élections générales de 2026 se déroulent dans la transparence, et qu’elles soient inclusives, équitables, sécurisées pour la paix. Car, il estime que les exclusions ont conduit le pays au désastre, notamment en 2019.