Société

Un gros morceau en détention est passé devant les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Le procès de Bernard Godonou Kikissagbè alias Kgb inculpé pour escroquerie et blanchiment de capitaux a démarré et il était à la barre ce lundi 27 janvier, rapporte La Nation.

Le procès de Bernard Godonou Kikissagbè alias Kgb a effectivement démarré, mais les débats très houleux, n’ont pas permis à la Cour de vider le dossier. Renvoyée au 10 février, l’affaire a connu une particularité. A savoir : qu’au prochain rendez-vous, le ministère public prendra ses réquisitions et les avocats des deux parties feront leur plaidoirie. Ce n’est qu’après ces deux étapes de la procédure que la Cour de céans présidée par Cyriaque Dossa, président de la Criet, pourra mettre le dossier en délibéré et fixer le présumé coupable, rapportent nos confrères du quotidien de service public. Rappelons qu’à l’audience précédente c’est-à-dire celle du lundi 27 janvier des victimes étaient présentes à la CRIET. Des victimes qui sont venus du vieux continent et qui se sont rendues au Bénin pour prendre une part active au procès et apporter la lumière sur cette affaire. « L’une des victimes a même fait le déplacement avec un avocat français renforcé par ses confrères béninois. Les deux se sont constituées partie civile dont l’une réclame aux mis en cause 7,7 millions d’Euros, soit environ 4 milliards F Cfa de préjudice », rapporte La Nation.

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L’investigateur

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