Côte d’Ivoire

De nouvelles révélations sur la réconciliation manquée entre Soro et Ouattara

L’investigateur 4/01/2020 à 18:50

La guéguerre entre Guillaume Soro et Alassane Ouattara a atteint son point culminant et il est moins évident que les deux anciens alliés se réconcilient avant la tenue de la prochaine élection présidentielle. Et pour cause !

Traqué par son ancien allié, Alassane Ouattara depuis son départ du RHDP (parti au pouvoir), Guillaume Soro est dans de beaux draps. Car, accusé de tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de détournement de deniers publics, il vit désormais en exil. Mais après les accusations portées contre l’ancien président de l’Assemblée nationale, les soutiens « aux deux ex-alliés » ne manquent plus d’imagination. Mieux, ils se livrent une bataille médiatique à travers les réseaux sociaux aux fins d’accroître leur audience. Kader Diarrassouba, un affidé de Guillaume Soro qui promet une série de publication, livre ses premières versions de la réconciliation manquée entre les deux dont l’une des conséquences est « l’affaire Soro-Ouattara ». En effet, il s’agit de textes publiés pour éclairer l’opinion que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara sous le coup de la colère a finit par donner la main pour qu’il y ait un procès contre Guillaume Soro. Ceci parce que le député de Ferké n’a pas voulu des conditions à lui posées pour son retour en Côte d’Ivoire. Entre autres, il doit retourner au RHDP et se mettre à la disposition du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. « Guillaume Soro devait repousser son voyage d’une semaine. Alassane Ouattara s’est lui-même proposé pour organiser, suivre et encadrer le retour, mais il devait vaille que vaille accepter d’intégrer le parti présidentiel. La position de Guillaume Soro est pourtant restée constante. Même ayant un « profond respect pour Ouattara », son adhésion au RHDP est inenvisageable. Il maintient la date de son retour certes décalée d’un jour. Le casus belli pour Ouattara ! », relate Kader Diarrassouba. En plus, l’activiste pro-Soro a révélé que le communiqué de demande d’audience du Président du GPS au Président de la République, rendu public avant son décollage de Paris faisait preuve de sa bonne foi, quant au dialogue, mais il a opté pour la « Glasnost » à l’ivoirienne. « Il ne pouvait rester indéfiniment hors du pays mais si le Président souhaitait qu’ils (Soro et Ouattara) clarifient « des choses », il (Soro) n’y trouverait pas d’inconvénient pour solliciter une audience et ainsi réengager le dialogue politique », avoue l’un des hommes du système de l’ancien premier ministre. Hélas, se plaint Kader Diarrassouba, l’entourage de Ouattara lui a fait comprendre que recevoir Guillaume Soro après « lui avoir autant manqué de respect chez les blancs, serait le mettre en position de force dans sa stature d’opposant si jamais il n’acceptait pas de revenir au RHDP ». Et, aujourd’hui semble-t-il, les deux anciens alliés ont poussé le bouchon loin et une probable réconciliation, même si nous sommes en politique, est peu envisageable entre eux.



Politique


 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook