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Dauphins, code électoral, ambiance à la rupture, Azannaï vomit tout
La modification du code électoral par l’Assemblée nationale continue de susciter des débats. Lors d’une sortie médiatique, Candide Azannaï a révélé que les conditions de parrainage des candidats à la présidentielle 2026 ont été durcies dans la nouvelle loi, suite à la déclaration de l’ancien ministre Oswald Homeky sur une possible candidature à la présidentielle de l’homme d’affaires Olivier Boko.
L’ancien ministre des sports, Oswald Homéky avait indiqué qu’il soutiendrait Olivier Boko pour la présidentielle de 2026, si ce dernier se portait candidat. "Olivier Boko est le mieux préparé d’entre nous. S’il se présente, toutes les autres ambitions devront s’effacer. En toute sincérité, sa candidature rassemblera aisément toutes les tendances au sein de la mouvance et même en dehors", a-t-il déclaré. Des propos qui ont valu le rappel à l’ordre de Oswald Homeky par le président Patrice Talon, qui estimait que sa déclaration publique allait à l’encontre de l’esprit de la réforme du système partisan. Dans la foulée, l’ancien ministre des sports a ensuite démissionné du gouvernement en octobre 2023.
En effet, face aux journalistes, Candide Azannaï a laissé entendre que Oswald Homeky a déclenché un débat sur la question de la succession au sein du clan Talon, tandis que le camp de la rupture serait "miné par l’impossibilité de la résoudre démocratiquement et de manière consensuelle". C’est cette situation qui aurait conduit aux nouvelles dispositions introduites dans le code électoral, à savoir : le parrainage des candidats. Le président du parti Restaurer l’Espoir a souligné qu’en 2021, le parrainage n’avait pas été suffisamment encadré, et cela a posé problème." Ces problèmes ont failli faire voler en éclats, tout le système de la rupture", a-t-il dit.
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Avec ce qu’il qualifie d’"effet Homeky", Candide Azannaï pense que "le parrainage aurait été hors de contrôle du système Talon". Pour lui, sans ce parrainage encadré, "le système Talon est fragilisé." Il estime que c’est pour cette raison que les conditions de parrainage des candidats à la présidentielle ont été durcies. Il convient de rappeler qu’avec le nouveau code électoral, un député ou maire ne peut parrainer qu’un candidat membre ou désigné du parti sur la liste duquel il a été élu. Cependant, en cas d’accord de gouvernance conclu avant le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle et déposé à la CENA, le député ou maire peut parrainer un candidat de l’un ou l’autre des partis signataires dudit accord.
Pour rappel, c’est dans la nuit du 5 au 6 mars dernier, que la loi n° 2024-13, modifiant et complétant la loi 2019-43 du 15 novembre 2019 portant Code électoral en République du Bénin, a été votée au parlement. Elle a été promulguée le 15 mars 2024, par le président Patrice Talon.
Politique
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