Qui pour régler la crise que traversent les Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) ? Cette question vaut son pesant d’or, parce qu’au fur et à mesure qu’on se rapproche des communales, la crise s’enlise, les positions se cristallisent, le dégel devient moins probant.

Il coule de source. Après déduction, la dernière sortie du Secrétaire Exécutif National Paul Hounkpè sur Esae Tv insinue que les services du médiateur des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), le président d’honneur Boni Yayi ne sont plus apparemment souhaités. « … Boni Yayi est « à 80 % » avec le camp Azatassou, le président Boni Yayi était derrière toute la crise ; certains camarades disaient qu’ils étaient du camp du président d’honneur… », sont entre autres, les quelques morceaux choisis des déclarations du camp soupçonné à tort ou à raison de connivence avec la mouvance présidentielle. Celui du ministre Paul Hounkpè. En effet, ces déclarations provenant du Secrétaire Exécutif National (SEN), Paul Hounkpè d’une part, et de l’ancien Directeur du Fonds national pour le Développement des Activités de la Jeunesse, des Sports et Loisirs (FNDAJSL), El Farouk Soumanou d’autre part, témoignent que la situation échappe, jusqu’à preuve du contraire, au président d’honneur. A tout le moins possible, il y a comme un défi à relever semble-t-il, d’un côté comme de l’autre. Et là-dessus, aucun camp ne veut faire la moindre concession. Alors que les deux ont besoin de se parler pour dissoudre les divergences et remettre le navire FCBE à flot, l’organisation d’un congrès ou non avant les communales devient la pomme de discorde qui sensiblement, pourrait faire chavirer le paquebot. C’est peu dire, qu’affirmer qu’ils tirent désormais sur une corde raide. Certes on ne peut nullement avoir la prétention d’affirmer ouvertement que le président d’honneur a pris fait et cause d’emblée pour « l‘aile Azatassatou ». Mais, sa position décrite à travers le dernier communiqué cautionne cette thèse. Sans Boni Yayi que peuvent les autres ? Dès lors, ce charisme on le suppose, que détient le président d’honneur suffit-il pour se gendarmer contre le comportement « ndlr selon Boni Yayi des commerçants politiques, » au point de les infantiliser ? Cela tombe sous le sens que les Cauris y voient derrière cette crise que traverse leur parti, une main invisible. Sauf que l’histoire politique au Bénin enseigne que de grands partis politiques ont traversé cette crise de maturité à un moment de leur existence. Le Prd de Maître Adrien Houngbédji sous feu général Mathieu Kérékou, la Rb sous Boni Yayi. C’est dire donc qu’en ce qui concerne les FCBE, actuellement sous la Rupture, on peut conclure tout simplement que l’histoire n’a pas bégayé.