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Lors de la 79e Assemblée générale de l’ONU, le ministre nigérien des Affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré, a accusé la France de "renseigner, former, financer et armer des groupes terroristes" au Sahel.
Le lundi 30 septembre, lors de son discours à la tribune des Nations unies, Bakary Yaou Sangaré, chef de la diplomatie nigérienne, n’a pas mâché ses mots. Il a accusé la France d’adopter une "nouvelle stratégie de recolonisation" en Afrique de l’Ouest. Selon le ministre nigérien, cette stratégie se traduit par un soutien direct au terrorisme qui déstabilise la région du Sahel depuis plus d’une décennie. "La France renseigne, forme, finance et arme des groupes terroristes au Sahel", a-t-il déclaré, soulignant que ces actes hostiles mettent en péril l’existence même des États de la région.
Ces accusations ne sont pas isolées. Elles font écho aux déclarations antérieures du président de la transition nigérienne, Abdourahamane Tiani, et du Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, qui avaient déjà pointé du doigt l’implication de Paris dans la déstabilisation du Niger. En mai dernier, des allégations similaires avaient fait surface, concernant l’existence présumée de camps d’entraînement français au Bénin, supposés avoir pour but de déstabiliser le Niger. Ces accusations avaient été fermement rejetées par le Quai d’Orsay et l’État-major des armées françaises, ces derniers niant tout lien avec le terrorisme et assurant qu’aucune base militaire française n’était implantée au Bénin.
Lire aussi : [Affaire Boko-Homéky : l’ex DGPN Louis Philippe Houndégnon se prononce))>https://www.linvestigateur.info/?Affaire-Boko-Homeky-l-ex-DGPN-Louis-Philippe-Houndegnon-se-prononce&var_mode=calcul]
Cependant, la rupture entre le Niger et la France semble désormais irréversible. Depuis le coup d’État militaire du 26 juillet 2023, qui a renversé le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum, les relations entre Paris et Niamey se sont progressivement détériorées. La France refuse de reconnaître les nouvelles autorités nigériennes, les qualifiant de putschistes illégitimes, et soutient les sanctions imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), allant jusqu’à approuver la menace d’une intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel.
En réponse, les autorités nigériennes ont demandé le retrait des troupes françaises présentes sur leur sol dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Ce retrait a été acté, mettant fin à une coopération militaire de plusieurs années entre les deux pays.
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