Dans la guerre d’égo qui oppose le Bénin au pays du général Tchiani, ce sont les transporteurs béninois qui souffrent le plus. Surtout en raison de la dernière décision en date, prise par le Niger qui préconise la fermeture de son fret aux camions immatriculés au Bénin.

Dans une récente déclaration, le président de la CCC-GB Parakou, Nazorou Saka dénonce le martyre que vivent présentement ses collègues transporteurs au Niger. « Nos conducteurs sont en train de souffrir. Pour rallier le Niger via le Burkina Faso, le trajet est long. Certains font deux mois et d’autres vont jusqu’à trois mois », a déclaré Nazorou Saka, président du CCC-GB Parakou, selon Afrique sur 7. Il poursuit : « à Niamey, ils sont en train de verbaliser nos camionneurs. Les camions sont déchargés et les chauffeurs sont contraints de payer une amende de 100 000 FCFA, sans même récupérer les frais de transport », a-t-il ajouté.

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Plus grave, s’insurge Saka, « Les camions immatriculés RB qui ont chargé au Togo à destination du Niger subissent le même sort, mais cette fois-ci, l’amende est portée à 200 000 FCFA. Lorsque les camions RB sont déchargés de force, les camions RN prennent le relai pour la destination finale ».

Une situation qui oblige ce porte-voix des transporteurs de Parakou à demander au gouvernement béninois de s’engager résolument dans la voie de la négociation afin d’aboutir à un consensus, quitte à alléger la souffrance des transporteurs, désormais au bord du gouffre.