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Cour suprême : le pied de nez de Talon aux potentiels successeurs de Batoko, annoncés

L’investigateur 10/03/2021 à 15:00

A quelques mois de son départ de la tête de la Cour suprême, la succession du président Ousmane Batoko est évoquée. Selon les informations, cinq (05) probables prétendants sont cités pour le remplacer. Mais à la faveur du conseil des ministres de ce mercredi, le président de la Cour suprême a été nommé. Il s’agit de Monsieur Victor Dassi ADOSSOU. Donc, aucun des candidats pressentis n’est admis pour occuper le fauteuil. L’investigateur vous propose son analyse publiée le 18 décembre 2020 sur les potentiels candidats annoncé au départ. En somme, c’est un pied de nez que le président de la République leur a fait.

Le successeur de Saliou Aboudou, ancien président de la Cour suprême, Ousmane Batoko est sur le départ. Et déjà, des noms sont cités pour le remplacer. Entre autres, on évoque les noms des Professeurs Victor Topanou, Ibrahim Salami, Dandi Gnamou ou l’avocat Jacques Migan.

Prudent Victor Topanou

Prudent Victor Topanou, Garde des Sceaux, ministre de la Justice sous l’ancien chef de l’Etat Boni Yayi, est pressenti pour remplacer Ousmane Batoko. Maître de conférences de Science politique à l’Université d’Abomey-Calavi, l’ancien garde des sceaux qui, selon ses interventions, a fumé le calumet de la paix avec le régime. Il a la faveur des pronostics, à en croire certaines sources, pour être le prochain président de la Cour suprême.

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Jacques Migan

Ancien bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Bénin après son élection en 1999, Jacques Migan est l’un des ardents défenseurs du régime Talon. Ses sorties médiatiques sont fréquentes. Encore sur la touche, il ne baisse jamais les bras et beaucoup pensent que c’est le moment de le récompenser.
Ancien Directeur du Centre International de Formation des Avocats francophones en Afrique (Cifaf), l’avocat-conseil de Feu Général Mathieu Kérékou a aussi œuvré aux côtés de Sébastien Ajavon, devenu adversaire politique de Talon.

Ibrahim David Salami

Au début du mandat de l’actuel régime, son opposition à certaines décisions du pouvoir a fait croire à beaucoup qu’il maintiendrait sa position jusqu’à la fin du quinquennat de Talon. Mais sur certaines décisions, notamment les dernières de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), le professeur ne s’est pas empêché de dire ce qu’il pense. Une intervention traduit à tort par le citoyen lambda.

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Avocat au Barreau du Bénin, le Professeur Salami détient une compétence dans le domaine du contentieux tant public que privé ; et dispose du grade universitaire le plus élevé dans le domaine du droit public au Bénin, à en croire Matin Libre. Le Professeur de droit public à l’Université d’Abomey-Calavi est cité lui aussi pour remplacer Ousmane Batoko.

Dandy Gnanmou

Professeure agrégée des facultés de droit public, Dandi Gnamou, juge à la chambre administrative de la Cour suprême en est l’actuel secrétaire général. A ce poste, elle a succédé à la magistrate Régina Loko, admise depuis le 1er avril 2020, à faire valoir ses droits à la retraite, rapporte La Nation.
Son nom est cité avec insistance pour remplacer le président Ousmane Batoko.

Abraham Zinzindohoué

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Me Abraham Zinzindohoué, son nom est aussi cité pour remplacer Ousmane Batoko. D’aucuns disent d’ailleurs que c’est en fonction de cette promesse qu’il a démissionné de l’Assemblée nationale pour laisser sa place à l’ancien chef du 10ème d’arrondissement, Florentin Tchaou devenu député. Ancien membre de la Renaissance du Bénin, l’avocat a été ministre de la justice sous Boni Yayi avant d’aller à la Cour de Justice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) dont il a été le Président de 2007 à 2010.

Toutefois ce qui pourrait handicaper la promotion de l’avocat à la tête de l’institution est que beaucoup parlent de la nomination de son épouse, Madame Cécile Zinzindohoué en tant que présidente de la haute Cour de justice.

Notons qu’en matière administrative, judiciaire et des comptes de l’État, la Cour suprême est la plus haute juridiction de l’État. Elle est juge du contentieux des élections locales. Ses décisions ne sont susceptibles d’aucun recours.




 
 

 
 
 

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