Déscolarisée faute de moyens, une jeune fille âgée de 17 ans a accusé un agent des sapeurs-pompiers, en poste au sein d’un détachement à Cotonou, de l’avoir violée.

Selon les informations rapportées par Banouto, les faits se sont déroulés le dimanche 09 février 2025 aux environs de 17 heures dans une caserne des soldats du feu dans un arrondissement de Cotonou.

La victime a raconté qu’elle vendait du Dèguè Yaourt au granulé de mil en face de la base des Sapeurs-pompiers lorsqu’un agent l’a appelée. « Il insistait tellement et je lui demandais de patienter que je prenne l’argent chez les clients et que je ramasse mes plastiques d’abord » déclare-t-elle.

Une fois à l’intérieur de la cour de la caserne, le présumé auteur du vi0l lui fait croire qu’il veut acheter également le dèguè pour ses collègues.

Mais ce dernier avait une autre idée derrière la tête. Il a mis totalement la jeune fille en confiance. Cette dernière entre dans la salle et le sapeur-pompier, selon ses propos, l’a tirée de force pour la mettre sur le lit.

Malgré qu’elle s’est débattue pour sortir de ses griffes, le présumé violeur est passé à l’acte. « Prise de douleur, elle l’a violement repoussé », décrit la mère, en colère. « Le sang a giclé d’entre les cuisses de la petite. Il lui a dit que c’était les menstrues, ce qu’elle a refusé d’accepter », ajoute-t-elle.

Après que ce soldat du feu a assouvi sa foi, la jeune fille a pris un taxi-moto pour rejoindre ses parents et leur narrer ce qu’elle vient de vivre.

La mère de la jeune fille a signifié que son enfant est rentrée ensanglantée, sa jupe imbibée de sang et de saignement anormal, constaté. Elle a précisé que sa fille est encore vierge et a eu ses dernières menstrues, il y a deux semaines.

Informés de la situation, la mère, un autre parent ainsi que la victime se sont rendus à la caserne aux fins d’être situés. Une fois arrivée à la caserne, ils ont demandé à voir le commandant mais on les a fait savoir qu’il n’est pas là.

Vu l’état de la jeune fille, trois sapeurs-pompiers présents l’ont conduite à l’hôpital pour des examens approfondis. Selon les premiers résultats qu’ont confiés les agents de santé aux parents de la victime, ce viol a affecté son appareil génital notamment la « destruction du dôme vaginal ».

Mais il faut souligner que toutes les tentatives de nos confrères de Banouto pour avoir la version des faits du présumé violeur se sont soldées par un échec. Affaire à suivre…