Afrique

Côte d’Ivoire : les 05 exigences de l’opposition face à la presse ce mercredi, à Ouattara

L’investigateur 12/08/2020 à 18:13

Ce mercredi 12 août 2020, les opposants au président Alassane Ouattara étaient en conférence de presse. Au terme de leur déclaration, ils ont fait des exigences au régime en place. Au nombre de 05, ces exigences paraissent à leurs yeux comme étant la planche salut, susceptible de sortir la Côte d’Ivoire d’une situation inimaginable.

Entre autres, l’opposition ivoirienne exige : la démission sans délai du Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI) en raison de son échec patent lors de l’opération de révision de la liste électorale 2020 comportant de nombreux cas de fraude, démontrant ainsi son incapacité à produire une liste électorale fiable de nature à permettre des élections justes, transparentes et crédibles.

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Il s’est aussi rendu coupable d’un délit d’initié par son choix délibéré d’utiliser un opérateur technique militant avéré du RHDP Unifié dans le cadre du processus électoral, entachant ainsi son impartialité et sa crédibilité ; l’élection d’un nouveau Président de la CEI et l’application intégrale de l’arrêt du 15 juillet 2020 de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) en ce qui concerne les choix des représentants des Organisations de la Société Civile et des Partis et Groupements politiques de l’opposition et la reprise des élections des CEI locales avant toute élection ; l’audit international de la liste électorale issue de l’enrôlement de juin- juillet 2020 ; La réintégration du Président Laurent GBAGBO, du Président de l’Assemblée Nationale Guillaume SORO et du Ministre Charles Blé GOUDE sur la liste électorale ; la libération de tous les prisonniers politiques et militaires ; le retour sécurisé de tous les exilés sur la terre de leurs ancêtres et le retrait par le Président Alassane Dramane Ouattara, qui est au terme de son deuxième mandat, de sa candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, pour se conformer ainsi à la Constitution ivoirienne qui ne permet pas un troisième mandat.

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S’agissant du retrait de Ouattara de la course, l’opposition soutient que des experts du RHDP, notamment M. Cissé Bacongo, Conseiller spécial en charge des affaires juridiques et institutionnelles du Chef de l’Etat et l’un des rédacteurs de la Constitution de 2016, n’a eu de cesse de soutenir, le 25 novembre 2016 sur les antennes de la télévision Africa 24, que M. OUATTARA ne peut briguer un troisième mandat au regard des dispositions de l’article 183 de ladite Constitution, rapporte Yeclo.




 
 

 
 
 

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