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Le gouvernement ivoirien a fermement rejeté les allégations évoquant un prétendu trafic de clitoris de femmes excisées en Côte d’Ivoire, rapportées dans un article publié par l’Agence France-Presse (AFP).

Le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant a qualifié ces accusations de « rumeurs infondées » et « sans fondement ». L’article, repris par plusieurs médias, mentionnait l’existence d’un marché clandestin de clitoris provenant de femmes excisées. Dans une note consultée le 11 septembre par Le Méridien, un média local, le ministère a dénoncé ces allégations comme étant dépourvues de preuves et insultantes pour les efforts des communautés locales et des acteurs engagés dans la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF).

Lire aussi : [Bénin  : un homme interpellé par la police dans l’Ouémé pour enlèvement d’un mineur de 13 ans)>https://www.linvestigateur.info/?Benin-un-homme-interpelle-par-la-police-dans-l-Oueme-pour-enlevement-d-un&var_mode=calcul]

Les autorités ivoiriennes rappellent que les mutilations génitales féminines sont formellement interdites par la loi en Côte d’Ivoire et que toute infraction à cet égard est sévèrement sanctionnée. Elles précisent que, depuis 2014, le pays mène une lutte active contre cette pratique à travers la Stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre. De plus, un réseau de 1 673 leaders communautaires a été mis en place à travers le pays pour sensibiliser et éradiquer les MGF.

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L’investigateur

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