Le gouvernement Talon s’est réuni en conseil extraordinaire des ministres ce mardi 17 mars 2020. Une réunion qui s’est appesantie uniquement sur la crise du Covid-19 pour laquelle d’importantes décisions ont été prises dont une répond au rang de mesure sociale pour les Béninois.

Il s’agit de la réquisition d’un millier de chambres d’hôtel pour les mises en quarantaine. Mieux, le gouvernement a décidé de faire face aux dépenses liées à cette mise en quarantaine pour les nationaux contrairement aux expatriés qui y feront face eux-mêmes. A la limite, c’est une mesure sociale pour les Béninois qui seront dans le cas, les malades ou suspects d’une part, et les propriétaires d’hôtels d’autre part. Le malheur des uns fait le bonheur des autres dit-on. En tout on ne doit pas en vouloir aux propriétaires d’hôtels repérés qui traverseront une période de vache grasse contrairement aux autres victimes collatérales de la crise. Les effets de la maladie sont néfastes et les dépenses inhérentes par ces temps de crise économique ne sont pas à la portée de toutes les bourses.
En revanche, il s’agit d’une mesure qui vient renforcer le contrôle mis en place. Mais tout le monde sait que certains étrangers bafouent une fois descendus à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou, le dispositif mis à cet effet, en place.
C’est en vertu des cas déjà avérés qu’il faut donner plein pouvoir aux forces de sécurité, la police en l’occurrence pour agir motu proprio en cas de désobéissance.
Le mardi 17 mars 2020, deux Belges et un Libanais ont été rattrapés par la police, parce qu’ils se sont soustraits à ces mesures. Pourtant, ils provenaient de pays touchés par la maladie. Le 02 mars 2020, c’était l’Italien Colacito Roccardo, Directeur des opérations de AHS-Bénin, revenu des vacances qui a décidé de repartir chez lui parce qu’il ne voulait pas se conformer aux mesures d’isolement.
Des cas patents et d’autres peut-être qui n’ont pas été révélés pour lesquels il faut sévir si on veut combattre réellement le Covid-19, un adversaire invisible, sans pitié qui terrasse tout le monde.