Politique

A quelques jours de l’ouverture de l’enregistrement des déclarations de candidature, Le Parti la Flamme Renouvelée (PFR) dont Gabriel Ajavon est le président d’honneur revient à la charge avec une pelle de conditions qui subordonnent sa participation aux communales. Sans tirer de conclusion hâtive, il s’agit plutôt d’une manière déguisée de renoncer à la compétition.

Une multitude de conditions qui insinuent que le parti n’est pas apte à prendre part aux élections du 17 mai prochain. A en croire bwt, le PFR exige la disponibilité de la liste électorale numérisée. Le parti souhaite par ailleurs l’abrogation de la disposition sur le parrainage des candidatures à l’élection présidentielle. Et pour finir, un financement public de l’Etat. Loin d’un abandon d’une participation aux communales, ces différentes exigences sonnent comme un aveu d’un parti qui s’est gargarisé de son autonomie il n’y a pas longtemps ; et qui par extraordinaire, dispose de son récépissé. Mieux, il était présent au récent dialogue politique national sans pour autant poser ses problèmes. Récemment au cours d’une une sortie médiatique, les dirigeants du parti ont estimé que la transparence n’est pas de mise et que pour cette raison, le parti n’irait pas aux élections. C’est dire que le problème d’un accompagnement financier évoqué à la dernière sortie médiatique n’est qu’un prétexte pour renoncer aux élections. D’ailleurs dans les états-majors du parti, aucun signe visible ne dénote de la préparation d’une formation politique qui va aux élections. Le système partisan avec son lot d’exigences, étouffe déjà ceux qui veulent faire des partis politiques, leur propriété privée.

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L’investigateur

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