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La représentation cartographique des dernières élections en Afrique présente de lancinants points de fragilité et d’instabilité. De Dakar à Nairobi, de Tunis à Pretoria en passant Brazzaville, Cotonou, Lomé etc., l’Afrique est subjuguée par de reccurentes crises liées aux élections. Et, à l’approche de chaque épisode électoral, l’inquiétude nait, grandit et se généralise partout.
En effet, ces dernières années, beaucoup de pays africains ont connu un net recul en ce qui concerne la participation citoyenne à la politique et l’État de droit. Or, la compétition électorale, instrument par excellence de la démocratie participative, devient malheureusement un facteur de tensions et de vives protestations. Une batterie de causes est souvent à l’origine de ces conflits et crises électorales qui retardent - disons-le haut et fort- le développement du continent.
Selon le professeur Saliou Faye, « un aspect important de la violence électorale tient à la capacité des élites politiques à créer des incitations à l’action collective ainsi que des sanctions, et à mobiliser des milices qui expriment leur loyauté à ces élites ou à leur faction plutôt qu’à l’État »
Le sociologue Peter Sroken pense quant à lui que la personnalité des dirigeants, leur politique et leur façon de gouverner sont à la source de tous les incidents violents qu’a connus l’histoire.
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Les vicissitudes électorales qui dégénèrent dans la plupart des cas en des violences sociales et ethniques et parfois sources des coups d’états militaires sont liées pour la plupart des cas à l’environnement socioculturel dans lequel la démocratie électorale africaine est appelée à s’épanouir.
De façon indiscutable, l’absence de consensus dans la négociation des règles du jeu électoral est également facteur de conflits et de crises. Il en est de même des tripatouillages constitutionnels pour sauvegarder des intérêts personnels, en particulier le maintien au pouvoir d’un chef d’État en prolongeant la durée de son mandat ou en modifiant le nombre maximal de mandats.
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Ces fulgurants constats, amènent les états soit à une ingouvernabilité politique, soit à une radicalisation des pouvoirs politiques qui glissent doucement dans une démocratie totalitaire ou dans du Césarisme pour ne pas désigner la dictature qui commencent à bâillonner et opprimer leur peuple.
En définitive, pour paraphraser l’auteur Russe, Dostoïevski qui, dans Les frères karamazov, disait que : « toute la science du monde ne vaut pas les larmes d’un enfant », je peux dire que : toutes les élections au monde ne valent pas la vie d’un être humain.
A bon entendeur...
Par Romuald Boko
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