Société

Ravagée par la crise anglophone, la région du nord-ouest du Cameroun a connu, un lundi noir. Alors qu’ils étaient en pleine célébration de la fête nationale de l’unité, le maire de Belo et ses deux adjoints ont été abattus.

En gros titre de la presse nationale et internationale, cette attaque a été revendiquée, lundi 20 mai 2024 par le leader séparatiste Chuo Ayaba Lucas sur son compte réseau social X.

Les séparatistes qui s’opposaient à l’Etat unitaire, avaient interdit toute célébration de la fête de l’unité dans les régions en conflit. L’attaque bien préparée n’a enregistré aucune autre victime si ce n’est la mort du maire de la commune de Belo, Ngong Innocent et ses deux adjoints, selon la déclaration des séparatistes.

Lire aussi : [Ghana  : un mort et plusieurs blessés dans un accident du convoi présidentiel)>https://www.linvestigateur.info/?Ghana-un-mort-et-plusieurs-blesses-dans-un-accident-du-convoi-presidentiel&var_mode=calcul]

Leur assassinat vient une fois encore soulever, la question de l’insécurité dans cette région du Cameroun où, les séparatistes font leur loi. La crise anglophone qui a débuté depuis fin octobre 2016 s’était étendue dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun, majoritairement peuplées par des Camerounais d’expression anglaise. En conflit avec le gouvernement, les séparatistes réclament l’indépendance de ces territoires sous le nom de l’Ambazonie.

Dans le rapport mondial Hrw publié en 2023, le conflit dans les deux régions a déjà fait au moins 6 000 morts et un million de déplacés.

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Floride Agamma

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