Bénin

CNHU : les policiers qui assurent la garde des détenus malades se plaignent de leur nombre réduit

L’investigateur 24/03/2022 à 21:07

Non seulement elle continue de faire couler d’encre et de salive mais aussi elle aura peut-être le mérite de corriger un dysfonctionnement si la hiérarchie policière prend conscience du malaise que vivent les agents sur le terrain. La situation des agents de la police républicaine, commis à assurer la garde des détenus malades et admis à l’hôpital du CNHU est désastreuse.

"Tous les jours avant de quitter mon domicile pour le CNHU pour le boulot, j’intensifie ma prière, même sur les lieux du travail." Cette phrase symbolise le morceau choisi des révélations d’un agent de la police républicaine, détaché au CNHU pour la surveillance des détenus dont la santé a pris un coup et qui sont alités dans l’hôpital.

En effet, selon les enquêtes de l’Investigateur, ces agents de police détachés au CNHU souffrent le martyr et tous les jours presque côtoient la prison. Selon nos recoupements, ils sont à peine un petit nombre ; certains parlent de (04) à surveiller les détenus malades. Si pour certains, on a pas forcément besoin d’un contingent pour exécuter une telle tâche, force est tout de même de remarquer, selon nos sources que le nombre de détenus, malades croît au jour le jour et du coup, ils sont éparpillés dans les unités d’accueil au CNHU. Donc c’est dire que leurs lits ne sont pas côte-à-côte. Mais seulement à peine quatre policiers doivent assurer leur garde.

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Certains à la néphrologie, d’autres aux urgences et une autre vague à la cardiologue ect. Une répartition des détenus malades imposée, selon la nature des maux dont souffre chacun. Dès lors, il est apparu presque improbable pour à peine un nombre infime d’agents de surveiller tout ce monde. Or, en cas de fuite d’un malade (cas de Georges Bada), la première question que se pose le citoyen lambda est la suivante : où étaient les agents de police commis à assurer sa garde ?

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En plus pour beaucoup c’est que ces policiers commis à assurer la garde en cas d’évadsion d’un détenu malade, sont soupçonnés à tort ou à raison de connivence. Pire, certains explorent même la piste de "corruption". En tout cas, ils souffrent le martyr ces policiers détachés au CNHU.

"Vos prières ont payé et je vous demande de continuer dans ce sens". Une exhortation de l’anonyme plus haut cité, en fonction à la police et détaché au CNHU qui à travers son ras-le-bol déguisé, se plaint au nom des autres. Car il dit être soulagé pour le moment de pouvoir jouir de ses allées et venues, ce qui n’est plus le cas de ses collègues poursuivis pour "complicité d’évasion" dans l’affaire Georges Bada et donc, mis aux arrêts.




 
 

 
 
 

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