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CEDEAO : la Russie et la Chine bloquent le soutien de l’ONU aux sanctions contre le Mali

La Russie et la Chine ont bloqué mardi, le Conseil de sécurité de l’ONU qui devrait opiner en faveur d’un soutien aux nouvelles sanctions prononcées par la CEDEAO contre le Mali.
Le projet soutenu et porté par la France et l’UE n’a pas prospéré pour le moment à l’ONU en raison du blocage de la Russie et la Chine.
| Lire aussi : CEDEAO : soutien des militaires au pouvoir en Guinée à la junte malienne malgré les sanctions
L’ambassadeur du Kenya à l’ONU, Martin Kimani, a déclaré sa déception après des discussions à huis clos sur le projet de déclaration rédigée par la France pour approuver les sanctions imposées par le groupe régional ouest-africain de la CEDEAO. Déçu du fait ” que le conseil ne puisse pas se mettre d’accord sur ce qu’il a qualifié de “relativement “léger” communiqué de presse.
| Lire aussi : Mali : Goïta reçoit le soutien de G. Soro après les sanctions annoncées par la CEDEAO
Le Kenya, le Ghana et le Gabon ont soutenu le bloc sous-régional mais la Russie et la Chine ne sont pas en faveur d’une sanction contre le Mali.
Depuis 2012, le Mali lutte pour contenir une insurrection extrémiste islamique. Car, les rebelles extrémistes ont été chassés du pouvoir dans les villes du nord du Mali avec l’aide d’une opération militaire dirigée par la France, mais ils se sont regroupés dans le désert et ont commencé à lancer des attaques contre l’armée malienne et ses alliés. L’insécurité s’est aggravée avec les attaques contre les civils et les soldats de la paix de l’ONU.
| Lire aussi : Burkina Faso : 08 militaires mis aux arrêts pour un projet de putsch manqué
Dans ce contexte d’insécurité, l’ex-président malien Boubacar Ibrahim Keita a été renversé lors d’un coup d’État mené par le colonel Assimi Goita en août 2020. Le nouvel homme fort du Mali a prêté serment en juin 2021 en tant que président d’un gouvernement de transition après avoir effectué son deuxième coup d’État en neuf mois. La junte avait initialement accepté d’organiser de nouvelles élections fin février, mais la direction militaire dit maintenant que le scrutin présidentiel n’aura pas lieu avant 2026 en raison de l’aggravation de l’insécurité dans le pays, donnant à Goita des années de plus au pouvoir. Et c’est le non-respect des engagements pris dans le cadre de la transition que la CEDAO a sorti une kyrielle de sanctions contre les autorités maliennes.
Inter
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