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Burkina : un couvre-feu instauré dans plusieurs régions au Nord du pays

L’investigateur 7/03/2023 à 14:51

Après l’attaque terroriste qui a coûté la vie à au moins 12 civils le jeudi dernier au Burkina Faso, l’AFP apprend de sources locales, l’instauration, ce lundi d’un couvre-feu dans toute la région du Nord du pays. Pays frontalier au Mali et régulièrement visé par les djihadistes, ce couvre-feu au Nord du Burkina interdit la circulation des véhicules et des personnes entre 22h et 5h du matin jusqu’au 31 mars.

En effet, jeudi, un groupe de terroristes a attaqué le village de Aorema, situé à une dizaine de kilomètres de Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord, ont expliqué à l’AFP des habitants de la zone. « Les assaillants ont ouvert le feu sur un groupe de jeunes assis dans un kiosque. Sept jeunes sont morts sur-le-champ et trois personnes sont mortes dans leurs domiciles, touchées par des balles perdues. Deux autres personnes, blessées par balles, ont ensuite succombé à leurs blessures. Le bilan s’élève à 14 morts, avec plusieurs blessés qui ont succombé à leurs blessures dans les jours qui ont suivi l’attaque », rapport Africannews. L’attaque a été confirmée par une source sécuritaire, assurant que des opérations de ratissage sont en cours dans la zone, sans donner de bilan.

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Ainsi, au lendemain de cette attaque, un couvre-feu a été instauré dans toute la région du Nord du Burkina Faso, frontalière du Mali et régulièrement visée par les djihadistes. Ce couvre-feu interdit la circulation des véhicules et des personnes entre 22h et 5h du matin jusqu’au 31 mars. Outre la région du Nord, un couvre-feu a été instauré dans plusieurs provinces dans le centre-est, le centre-nord et l’est pour une durée allant d’un à trois mois.
Rappelons que le Burkina Faso connaît une intensification de violences djihadistes depuis le début de l’année, avec plusieurs dizaines de morts - civils ou militaires - quasiment chaque semaine. Les violences attribuées aux groupes liés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique (EI), ont fait depuis 2015 plus de 10 000 morts - civils et militaires - selon des ONG, et quelque deux millions de déplacés.



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