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Burkina : le recours aux abeilles de guerre envisagé pour la lutte contre le terrorisme

L’investigateur 30/08/2022 à 22:43

Au cours d’une conférence publique sur la sécurité le 27 août à Ouagadougou, l’expert en stratégie territoriale et en développement local, Kalifara Séré, a estimé qu’on pouvait faire recourir à des abeilles de guerre, des pythons, des caïmans sacrés, des statuts pour lutter contre le terrorisme au Burkina Faso.

Très secoué par la jihadisme, le Burkina entrevoit une autre piste pour combattre le phénomène. En conférence de presse, rapporte la presse locale, l’expert en stratégie territoriale et en développement local, Kalifara Séré, averti des questions sécuritaires, déroule. « On a des abeilles de guerre, des pythons, des caïmans sacrés, des statuts qui constituent le fondement de nos valeurs ancestrales. Ils sont dix fois plus puissants que les VDP (Volontaires pour la Défense de la Patrie, NDLR). On peut s’en servir pour lutter contre les groupes armés », a déclaré l’ancien Secrétaire général du ministère burkinabè en charge de l’Administration territoriale, lors d’une conférence publique sur la sécurité au Sahel, organisée le 27 août 2022 à Ouagadougou.

L’expert a par ailleurs déploré le fait « qu’on ait, aujourd’hui, abandonné les valeurs ancestrales » qui pouvaient, selon lui, être d’un grand apport dans la lutte contre le terrorisme. Pour le moment, les autorités n’ont pas réagi à sa démonstration.

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Panéliste au cours de cette conférence publique, Kalifara Séré a développé le sous thème portant « Contexte sécuritaire actuel au Sahel et la question de l’autonomie stratégique ».

Lors de son intervention, il a confié que « ce ne sont pas que des nationaux qui nous attaquent, il y a des noyaux qui commandent depuis l’extérieur ». Ainsi, il a souligné la nécessité pour les pays du Sahel, dont le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Tchad, la Mauritanie, d’élaborer une doctrine commune dans la lutte contre l’hydre terroriste.
Pour finir, il invite les populations des différents pays touchés à travailler de commun accord avec les Forces de défense et de sécurité afin de venir à bout des groupes armés. « La guerre, c’est 49% de l’Armée, 49% d’engagement patriotique, et 2% de chance », a rappelé Kalifara Séré.



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