Six militaires du GIGN, l’unité d’élite de la gendarmerie nationale (France), sont partis jeudi pour sécuriser sur place, l’ambassade française et la représentation diplomatique à Ouagadougou. La France entend ainsi prendre les dispositions après l’agression subie par son ambassade au Burkina lors du coup d’Etat du vendredi 30 septembre 2022.

La France a décidé d’envoyer six militaires du GIGN pour sécuriser l’ambassade française, selon les informations recueillies par Europe 1, une semaine après le putsch du jeune capitaine Ibrahim Traoré. Malgré la prise de fonctions du jeune capitaine putschiste, mercredi comme Président du Burkina Faso, l’ambassade française n’a toujours pas rouvert, six jours après avoir fait l’objet de dégradations et de vandalisme lors du coup d’État. Dimanche, les manifestants ont accusé la France d’avoir protégé le président Damiba déchu. Mais les accusations ont été démenties peu de temps après par le Quai d’Orsay.

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La situation sur place reste précaire, la sécurité des ressortissants français et de l’ambassade est "une priorité", a rappelé le quai d’Orsay. Les six militaires du GIGN sont partis jeudi matin en avion direction Ouagadougou. Ces agents appartiennent à la section sécurité-protection du groupe d’intervention.
Ce groupe est composé de 50 gendarmes qui mènent tout au long de l’année des missions à l’étranger de sécurisation des représentations diplomatiques. Au Burkina Faso, ces gendarmes d’élite vont devoir protéger l’ambassadeur français, dans un contexte où le sentiment anti-français est très présent dans la rue, parfois même sur les réseaux.