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Bénin : une promotrice interpellée, des cabinets illégaux fermés à Cotonou
Les éléments de la police républicaine ont procédé à des fermetures de cabinets illégaux à Cotonou, vendredi dernier. C’était en présence de la présidente de l’Ordre des chirurgiens dentistes, Dr Christiane Paraïso et des autorités du ministère de la santé.
En effet, le premier cabinet fermé est l’un des cabinets qui étaient depuis des mois, dans l’œil de cyclone. Selon les déclarations de Dr Christiane Paraïso, il s’agit d’un cabinet appartenant à une propriétaire, dame C. O qui s’est retrouvée accidentellement au sein de l’Ordre. A savoir qu’au cours de son inscription, elle n’a présenté aucun diplôme de doctorat en chirurgie dentaire comme l’exigent les textes. Pire, son équivalence de diplôme posait problème.
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Ce qui a conduit à sa radiation de l’Ordre. « J’ai réuni mon Conseil et nous avons pris la décision de procéder à une radiation pure et simple », a déclaré la présidente de l’Ordre.
Argument contre argument suivi de l’interpellation
Et, le comble a été que l’université de Bruxelles où elle est supposée avoir eu son doctorat, ne la reconnaît. « Ils ont été clairs, elle n’a pas un doctorat. Comprenez vous aussi qu’une licence de 3 ans !!, bizarre que ça puisse correspondre à un doctorat en chirurgie dentaire de 6 à 7 ans », renchérit Dr Christiane Paraïso. Mais cet argument, a été battu en brèche par l’intéressée qui déclare : « Je suis allé chercher des documents pour montrer que mon diplôme de licence en science dentaire était équivalent au diplôme de docteur d’Etat en chirurgie dentaire par exemple en France. C’est un diplôme européen. J’ai fait ça avec un Etat européen ».
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Pour Louis-Jacques Martin-Corréa, Conseiller technique juridique au ministère de la Santé, la propriétaire du cabinet en cause faisait de la résistance. Malgré les mises en garde des autorités, elle est déterminée à ne point fermer son cabinet. C’est ce que révèlent ses déclarations ce vendredi, si on s’en tient au récit de la présidente de l’Ordre des chirurgiens dentistes et du Conseil technique juridique. « Je ne suis pas en exercice illégal. Je maintiens et je suis ferme là-dessus », a-t-elle déclaré. Mais une fois le scellé posé sur ses portes par l’équipe des autorités en tournée, elle a rouvert après puis continué de travaillé, rapporte Reporter Bénin Monde. C’est ainsi que les éléments de la police républicaine sont descendus à nouveau pour l’embarquer au poste de police. Tout s’est déroulé le vendredi 26 mars 2021.
Société
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