Bénin : reprise du procès de Julien Kandé-Kansou, militant de "Les Démocrates" programmé pour ce mois d'octobre

Société

Le procès de Julien Kandé Kansou, militant et membre de la cellule de communication du parti Les Démocrates, reprendra le 14 octobre 2025. Il est poursuivi pour harcèlement par voie électronique et diffusion de fausses nouvelles.

Le procès de Julien Kandé-Kansou, militant et membre de la cellule de communication du parti d’opposition Les Démocrates, reprendra le 14 octobre 2025.

Poursuivi pour harcèlement par voie électronique et diffusion de fausses nouvelles, l’opposant avait déjà comparu le 1er juillet dernier. À l’issue de cette première audience, le tribunal avait décidé de renvoyer l’affaire pour complément d’instructions, afin d’approfondir certains éléments du dossier.
Arrêté le jeudi 5 juin 2025 à son domicile, Julien Kandé Kansou, Poète et militant du parti d’opposition Les Démocrates (LD), a été présenté le jeudi 12 juin au Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), avant d’être mis sous mandat de dépôt.
Il est reproché à l’écrivain, membre de la cellule de communication du parti Les Démocrates, d’avoir fait des publications enfreignant le code du numérique au Bénin. Son arrestation intervenue dans des conditions « illégales », selon son parti, a été dénoncée par ce dernier et plusieurs acteurs de l’opposition qui avaient appelé à sa libération.
Au cours de sa toute première audience, l’opposant Julien Kandé Kansou n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés. En effet, il lui est reproché par ailleurs d’avoir diffusé sur les réseaux sociaux, une vidéo dans laquelle il appelait à une « révolution électorale » en 2026.

Lors de l’audience, Julien Kandé Kansou a été essentiellement interrogé sur le contenu de la vidéo incriminée. À la demande de savoir ce qu’il entendait par « révolution électorale », le prévenu répond : « une révolution électorale, c’est sorti massivement pour aller voter lors des élections générales de 2026 », pour éviter la « magie électorale ».

À ce niveau, la Cour demande encore à savoir ce que signifie le terme « magie électorale ». Pour répondre, l’opposant fait référence aux élections législatives de 2023 pour lesquelles il dit avoir été témoin des cas de fraude évoqués en son temps. Des bulletins de vote, rappelle-t-il, auraient été estampillés à la place des votants.

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Claudia E. Dianou

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