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La chambre correctionnelle de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a accordé, lundi 28 avril 2025, la liberté provisoire à deux individus poursuivis pour avoir diffusé de fausses informations sur l’ancien directeur général de la police républicaine du Bénin, Soumaïla Yaya.
Le parquet spécial ne s’est pas opposé à cette demande de remise en liberté. Mieux, il y a donné un avis favorable en fixant la caution à 100 000 francs CFA pour chacun des prévenus. Le juge a donc rendu sa décision en audience, accordant la liberté provisoire sous condition de paiement de cette somme.
Les deux hommes, Anagovo Barnabé alias Prince et Ouorou Gani Bio Aliou, ont été arrêtés suite à la diffusion sur les réseaux sociaux, début mars 2025, d’une fausse information affirmant que Soumaïla Yaya aurait fui le Bénin par voie fluviale pour se réfugier au Nigeria. Cette rumeur, largement relayée sur WhatsApp, a suscité l’ouverture d’une enquête par le Centre national d’investigations numériques (CNIN).
Les deux suspects ont été interpellés à Parakou et présentés au parquet spécial de la CRIET, qui les a placés sous mandat de dépôt le 9 mars 2025. Ils sont poursuivis pour « publication de fausses nouvelles » et « harcèlement par le biais d’un système électronique ».
Lors de la première audience, tenue le 31 mars 2025, Anagovo Barnabé a reconnu avoir relayé l’information dans deux groupes WhatsApp, tout en niant en être l’auteur. Il a expliqué qu’après avoir partagé la publication, l’un des administrateurs du groupe l’aurait supprimée. Il affirme avoir été appelé par le commissaire du CNIN à Parakou, puis placé en garde à vue à son arrivée au commissariat.
De son côté, Ouorou Gani Bio Aliou, qui se présente comme un chef traditionnel, a déclaré avoir simplement partagé des captures d’écran de photos de cérémonies liées au ministre défunt Yves Kouaro Chabi. Selon ses propos, il aurait été convoqué de manière informelle par le commissaire, et c’est une fois au poste qu’il a appris être impliqué dans la propagation de fausses nouvelles. Il affirme ne pas avoir eu connaissance du contenu falsifié associé aux images partagées.
Après cette décision de remise en liberté provisoire, le dossier a été renvoyé au 23 juin 2025 pour la poursuite des débats. Les deux prévenus, désormais libres sous caution, devront répondre devant la juridiction des accusations portées contre eux.
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