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Bénin : les travailleuses du sexe défient le Préfet Alain Orounla, mais...
Dans une interview accordée à frissons radio, les travailleuses du sexe du département du Littoral ont exprimé leur mécontentement face à la traque dont elles ont fait l’objet de la part du Préfet Alain Orounla depuis quelques semaines. Ainsi, elles envisagent tenir un tête-à-tête avec l’autorité préfectorale pour qu’un terrain d’entente soit trouvé.
Traquées par le préfet du littoral, Alain Orounla depuis quelques semaines, les Travailleurs du sexe préconisent plutôt des discussions avec l’autorité préfectorale pour qu’une solution soit trouvée aux préoccupations soulevées. Selon elles, la méthode utilisée par Alain Orounla est loin d’être la meilleure, puisqu’elles ne comptent pas plier les effets sur le territoire aussi facilement comme ça. Donc ellesxsont dans la posture de défier l’autorité en dépôt de leur assouplissement.
Or, les raisons de cette répression, selon le préfet, étaient relatives à l’hygiène, la question de l’état sérologique et biens d’autres. Mais pour ces filles de joie, la meilleure méthode serait le dialogue : « C’est vrai que nous sommes vulnérables, mais nous allons à l’Hôpital chaque 3 mois. Chacun connaît son état sérologique », a confié Olga au micro de Frissons radio.
Abondant dans le même sens, son collègue connue sous le pseudo Gi, s’étonne des déclarations du Préfet : « Ça me parait bizarre que le Préfet dise aujourd’hui qu’on ne connaît pas l’état sérologique des travailleuses du s3xe », s’indigne-t-elle. Et c’est d’ailleurs cette dernière qui projette rencontrer l’autorité pour lui exposer les mesures prises pour leur suivi médical rigoureux. À l’en croire, la question de dépistage sera au cœur de leurs échanges : « Pour participer à ce dépistage, il y a des phases qu’on franchit. Je vais saisir le Programme Santé de Lutte contre le Sida (PSLS) et ensemble nous allons faire une démarche pour rencontrer le Préfet pour lui établir tout ça », a-t-elle déclaré, soulignant qu’elles sont prêtes à accompagner des réformes pour l’assainissement du secteur mais à travers des dialogues et une bonne communication, rapporte Bénin Web TV.
Rappelons que le préfet, au cours de deux sorties nocturnes, avait fait arrêter une cinquantaine de prostituées dans plusieurs coins de Cotonou. Quelques heures après, le tribunal a procédé à leur relâchement. Mais le préfet a indiqué que la traque sera intensifiée très prochainement pour que cette activité qu’il qualifie de génocidaire, soit totalement éradiquée sur son territoire de compétence.
Rollis Houessou
Société
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