La libération de l’espace ceinturant le stade de l’amitié Général Mathieu Kérékou aura de graves conséquences sur des activités des filles de joie qui pavanent dans la zone.

Après la promesse du gouvernement de reloger les propriétaires des boutiques de ceinturage du stade de l’amitié, Général Mathieu Kérékou de Cotonou, des filles de joie plaident aussi pour ne pas être les laissées-pour-compte.

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Encore quelques semaines avec le bonus du gouvernement pour que les propriétaires des boutiques de ceinturage du stade de l’amitié, Général Mathieu Kérékou de Cotonou dégagent. Ils s’affairent pour libérer les lieux. Mais ils sont nombreux ceux et celles qui coulent les larmes pour cette décision. « Nous sommes vraiment frustrées par ce déguerpissement qui aura de grave conséquence sur notre activité », nous a confié Alida F. qui a fui depuis plus d’un an, son site à Jonquet. « J’étais à Jonquet et les travaux d’asphaltage avec les lampadaires ont ralenti nos activités et j’ai décidé de venir m’installer au stade avec mes copines », a laissé entendre Lucienne, la copine à Alida qui demande avec un ton ironique au gouvernement de les reloger aussi.

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En effet, ce déguerpissement n’est pas sans conséquence sur le commerce des filles de joie qui ont déserté plusieurs QG de Cotonou pour venir ceinturer le stade de l’Amitié de Kouhounou. Après l’assurance donnée ce samedi 26 mars 2022, par le ministre des Sports Oswald Homeky lors d’une émission sur une radio de la place, les prostituées réclament donc leur part du relogement. On doit donc penser à ces filles de joie qui ceinturent aussi le stade de l’Amitié de Kouhounou de la soirée jusqu’à l’aube au même titre que les tenanciers de bar.