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Bénin : les populations invitées à éviter l’achat des téléphones et ordinateurs de "seconde main"

L’intensification de la lutte contre la cybercriminalité est désormais une réalité au Bénin. Pour permettre à la population d’être sur ses gardes, la police par moments, procède à des alertes ou des sensibilisations. C’est le cas du porte-parole des flics, le commissaire Eric Yérima qui demande, à travers une intervention médiatique, aux populations d’éviter de s’offrir des téléphones portables ou ordinateurs de seconde main. Cela contient de gros risques, a-t-il déclaré.
Sur une radio de la place, le porte-parole de la police, le Commissaire Eric Yérima a fait passer un message de sensibilisation pour les populations en cette fin d’année. Il invite les populations à éviter de s’acheter des téléphones portables et ordinateurs usagers, couramment appelés « deuxième main ». Ceci contient des risques, a-t-il déclaré. « Il y a le risque d’acheter des appareils issus du cambriolage et ceux ayant servi à commettre des infractions liées à la cybercriminalité », a-t-il dit.
« Dans la perspective de lutter farouchement contre la cybercriminalité, la police s’est dotée de moyens technologiques qui lui permettent de retracer les téléphones portables ; mieux, de pouvoir recueillir des éléments de preuves dans les ordinateurs même si les données sont effacées », va-t-il ajouter.
Lire aussi : [Bénin:un ancien militaire condamné à 10 ans de prison ferme par la CRIET)>https://www.linvestigateur.info/?Benin-un-ancien-militaire-condamne-a-10-ans-de-prison-ferme-par-la-CRIET&var_mode=calcul]
« En prenant le risque d’acheter des appareils de seconde main, vous optez pour la possibilité de répondre pour des activités illicites pour lesquelles ces appareils ont été précédemment utilisés », insiste le commissaire porte-parole de la police.
Comme solution à ceux qui ne détiennent pas de moyens financiers pour s’offrir des téléphones ou ordinateurs neufs, il conseille de prendre des garanties avant tout achat : « Connaître l’identité du vendeur et avoir ses contacts fiables, réclamer le reçu d’achat, garder une preuve de la transaction ».
Au Bénin, la traque contre les cybercriminels a pris une autre dimension. En conseil des ministres le mercredi 29 novembre, le gouvernement a, pour intensifier ladite lutte, remplacé l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) par le Centre national d’investigations numériques (CNIN).
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