Politique

En colère, les Chefs d’arrondissement (CA) et conseillers communaux de la commune de Dangbo l’ont manifesté à travers le boycott de la troisième session ordinaire, au titre de l’année 2024. Et pour cause, ces acteurs clés du développement local, dénoncent le manque de collaboration des cadres de la mairie notamment celle du Secrétaire Exécutif.

Le conseil communal de Dangbo est secoué par une crise sans précédent. Dans un élan de solidarité, les Chefs d’arrondissement et les conseillers communaux ont décidé de boycotter la troisième session ordinaire du conseil communal de ce mardi 23 juillet 2024, rapporte le Chronomètre. Un rendez-vous pourtant décisionnel, consacré à l’examen et à la validation du rapport d’activité du conseil de supervision, à la présentation et à la validation technique de l’option de valorisation du forage artésien de Hêtin-Sota, et au point de mobilisation des ressources de la commune pour le premier semestre 2024.

Lire aussi : [Bénin  : l’intégralité de la décision de la Cour qui déclare la nouvelle loi organique sur le CES conforme à la constitution)>https://www.linvestigateur.info/?Benin-l-integralite-de-la-decision-de-la-Cour-qui-declare-la-nouvelle-loi&var_mode=calcul]

En prenant une telle décision, les Chefs d’arrondissement et les conseillers appellent les cadres de la commune à revoir leur copie. En effet, depuis la réforme de la décentralisation entraînant l’arrivée des Secrétaires Exécutifs (SE), à la tête des mairies, le courant ne passe plus entre certains cadres dans certaines mairies et les parties contestataires. Selon les informations, ceux-ci se sentent lésés parce que, écartés d’office de la gestion des affaires courantes de la commune. Ils se sentent également exclus des processus décisionnels et marginalisés dans la gestion des affaires locales. La preuve, les nouveaux cadres viennent souvent dans les arrondissements pour des activités sans informer les Chefs d’arrondissement. Une situation controversée qui a généré un profond sentiment de frustration et de désillusion au sein des élus locaux, qui se considèrent pourtant comme des acteurs majeurs de la gouvernance locale. Le cas de Dangbo n’est peut-être que la partie visible de l’iceberg.

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L’investigateur

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