L’Assemblée nationale du Bénin a voté, lors de la séance du jeudi 12 septembre 2024, son budget pour l’année 2025. Ce budget, adopté à l’unanimité des députés présents et représentés, s’élève à 29,3 milliards de FCFA.

Ce montant traduit une hausse de 18,27 % par rapport à celui de 2024, qui était fixé à 24,8 milliards de FCFA. Selon le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, cette augmentation s’explique principalement par l’ajout d’une ligne budgétaire de 7 milliards de FCFA, destinée au remboursement du prêt contracté pour la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale.

Avant le vote, le président Vlavonou a présenté un rapport sur l’exécution du budget 2024, indiquant qu’au 30 août 2024, 61,01 % des fonds alloués avaient été dépensés, soit un total de 16,8 milliards de FCFA. Il a également détaillé les dépenses relatives au personnel de l’institution.

Lire aussi : [Bénin  : critiqué pour sa visite à la GDIZ, Soglo répond à ses détracteurs)>https://www.linvestigateur.info/?Benin-critique-pour-sa-visite-a-la-GDIZ-Soglo-repond-a-ses-detracteurs&var_mode=calcul]

Les députés, qu’ils soient de la majorité ou de la minorité, ont félicité la Commission des finances et la Direction de la Questure pour leur diligence et la transparence des documents fournis. Des remerciements ont également été adressés pour le maintien des crédits alloués au Caucus des femmes parlementaires, démontrant l’engagement de l’Assemblée à promouvoir un budget sensible aux genres.

Certains députés, comme Kamel Ouassangari, ont soulevé des questions concernant la suppression des compléments de frais de mission pour les députés à l’étranger et le recrutement du personnel administratif. L’honorable Issiaka Arouna a, quant à lui, questionné l’augmentation des crédits pour la construction du nouveau siège.

En réponse, le président Vlavonou a expliqué que les recrutements avaient été limités et justifiés par les départs à la retraite. Il a également rappelé que les ressources budgétaires étaient attribuées par quart trimestriel, selon les fonds disponibles dans les caisses de l’État.