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Bénin : « il n’est pas pour la révision de la Constitution », Noël Chadaré défend Talon

L’investigateur 12/02/2024 à 07:14

La sortie médiatique du Chef de l’Etat, Patrice Talon le jeudi 8 février 2024, a suscité une réaction de Noël Chadaré, Secrétaire général de la Confédération des Organisations Syndicales Indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin). Ce dernier pense plutôt que le Président de la République n’est pas ouvert à une révision de la loi fondamentale.

« Le jeu est totalement ouvert. En résumé, il n’est pas pour la révision de la Constitution », a déclaré le syndicaliste qui sans doute témoigne de la bonne foi de Patrice Talon.
En effet au cours de sa sortie, le Chef de l’Etat a été péremptoire : « Je ne suis demandeur de rien », s’agissant de la modification de la constitution. Partant de cette réponse, le syndicaliste, joint par LNT, dira : « Moi je crois que le discours a apporté des clarifications sur ce qui retient l’attention de tous. Il s’agit de la révision de la Constitution et la succession du président. Il a eu le mérite de clarifier sa position et de dire clairement ce qu’il pense par rapport à ces sujets », a poursuivi le Secrétaire général Cosi-Bénin.

Lire aussi : [Face à la presse  : lTalon avoue être opposé à la révision de la constitution)>https://www.linvestigateur.info/?Face-a-la-presse-Talon-avoue-etre-oppose-a-la-revision-de-la-constitution&var_mode=calcul]

Au Bénin, le débat sur la révision de la constitution refait surface avec l’introduction d’une loi au parlement, par le député Assan Séïbou, Président du Groupe parlementaire « Bloc Républicain ». Ceci, suite à une décision de la Cour constitutionnelle, rendue le 04 janvier 2024, après le recours d’un citoyen.
En effet, la Cour constitutionnelle a ordonné au parlement de ‘’modifier le Code électoral pour, d’une part, rétablir l’égalité du pouvoir de parrainer à l’égard de tous les maires et, d’autre part, rendre conformes à l’article 49 de la Constitution, les dispositions de l’article 142, alinéa 6 de la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral’’. C’est fort de cela que le député estime qu’il y a trop de problèmes à régler dans le code et qu’il serait plus judicieux de toucher la constitution aux fins de les solutionner pour éviter des déchirements, peut-être plus tard.



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