La crise au Niger dont le prolongement a occasionné la fermeture de la frontière Bénin-Niger, n’est pas sans impacts sur la vie de certains travailleurs béninois. En l’occurrence les dockers du Port Autonome de Cotonou (PAC), obligés d’adresser une lettre au Chef de l’Etat, Patrice Talon en raison de la situation difficile qu’ils traversent.

La baisse des activités au Port Autonome de Cotonou à la suite de la fermeture de la frontière Bénin-Niger, fait des grincements de dents. Parmi les victimes collatérales, il y a les dockers du Port de Cotonou, inquiets de cette situation traumatisante. Selon Augustin Gaga, secrétaire général pour l’unification des dockers pour la manutention portuaire, « une correspondance a été déposée au Chef de l’État », et « aussi au liquidateur de l’ex-Sobemap dont dépend sa structure », mardi dernier. "Nous sommes environ 5000 personnes et par jour, il faut embaucher 80 ou 100 compte tenu du trafic » a-t-il déclaré.

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En effet, les dockers sont sollicités en fonction du flux des activités, ce qui sous-entend que la fermeture de la frontière Bénin-Niger a impacté leurs activités. « Notre Port est lié au Niger et la fermeture de la frontière nous fait souffrir », a indiqué M. Gaga, contacté par bip radio. En plus, il soutient que leur « job est lié au trafic des bateaux », avant de mentionner que le Port de Cotonou est subdivisé en cinq manutentionnaires.

Faut-il le rappeler, avec la fermeture de la frontière, entre les deux pays, qui dure déjà trois mois, des milliers de camions sont stationnés à Malanville et attendent l’ouverture pour traverser.
Le mercredi 25 octobre dernier, le Directeur général du Port Autonome de Cotonou, M. Bart Jozef Johan Van EENOO a annoncé que les importations de marchandises à destination de Niamey, sont suspendues.