Toujours d’attaque, le président du parti Restaurer l’Espoir, Candide Azannaï est à nouveau de retour. Comme d’habitude, il revient pour vitrioler le Chef de l’Etat, son ancien allié et se prononce sur le pseudonyme attribué à Patrice Talon : Agbonon qui veut dire en français, celui qui est en mesure de faire face à toute situation.

Agbonon, compétiteur-né ! Tous les qualificatifs ou presque sont attribués à l’actuel Chef de l’Etat, Patrice Talon par ses compatriotes. Et celui qui l’a vendu plus comme étant capable de faire face aux défis du Bénin et de le sortir de l’ornière a été sans nul doute l’ancien ministre délégué auprès du président de la République, chargé de la défense nationale Candide Azannaï.

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En effet, pour faire plomber le projet de société du candidat Lionel Zinsou dont la candidature était portée par l’ancien président Thomas Boni Yayi, Candide Azannaî a démontré en 2016 que l’actuel président est "Agbonon".

Mais tombé en disgrâce avec l’ancien magnat du coton, le "fils de joncket" le traite de tous les noms d’oiseau. A l’en croire désormais, celui qui était présenté fièrement comme un trophée de guerre hier ne l’est plus. En dehors des mots les plus forts que le « Résistant N°1 » emploie à tort à l’endroit du président de la République, il soutient en plus qu’il n’est plus Agbonon. Mais plutôt « Agbanon », c’est-à-dire quelqu’un qui a échoué dans ce qu’il entreprend.

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S’exprimant à l’une des rencontres avec ses militants, il déclare : « Aucun Agbonnon ne fait comme ça. Si quelqu’un viole les principes de la démocratie et (...), c’est un Agbanon ».

Il soutient qu’un ‘‘Agbonnon’’ doit incarner le respect des principes de la démocratie et de la liberté. Il doit être un démocrate, conclut-il. Pourtant il disait le contraire hier.