Dans une lettre intitulé " Être dans le coup en étant dans le camp de la démocratie", le Politologue et consultant béninois Richard Boni Ouorou a invité le Président Patrice Talon à libérer les détenus politiques, Joël Aïvo, Réckya Madougou, Loth Houénou et Cie. Ce qui permettrait de décrisper la tension politique et isoler le Bénin du phénomène waxala qui étend ses tentacules dans la sous-région.

" Prévenir vaut mieux que guérir", c’est en substance ce que semble dire Richard Boni à travers sa lettre adressée au président Patrice Talon. Pour le Politologue, l’accumulation des tensions et colères pourrait amener à des situations difficilement maîtrisables.

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Partant de cet exemple, il a évoqué les pays de la sous-région qui vivent des situations qu’on pouvait gérer au mieux en amont. Donc pour ne pas en arriver à cet extrême, ce Béninois de la diaspora invite le chef de l’Etat à user de son pouvoir discrétionnaire et libérer les prisonniers qu’il appelle "des prisonniers politiques". Particulièrement, il l’invite a fait parler son cœur en libérant les prisonniers politiques notamment Joël Aïvo et Reckya Madougou :" Monsieur le Président, agissez en bon père de famille. Le Bénin est l’endroit de vos racines, des gens comme vous y vivent et interagissent entre eux ; leurs sentiments naissent de cette interaction, tissant une vie commune qui donne aussi du sens à la vôtre et dont les institutions vous survivront. Bref, vous appartenez à une communauté de destins qui nolens volens vous lie aux autres, vos frères et sœurs. Prêtez donc attention à l’humeur de « votre monde » et intervenez de la bonne façon. Pourquoi pas dès maintenant d’ailleurs, en leader que vous êtes, et ce en ordonnant la libération de Joël Aïvo, de Reckya Madougou, de Nadine Okoumassou et de tous les autres prisonniers politiques que compte le Bénin", a-t-il écrit.

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Le Politologue Richard Boni Ouorou n’a pas oublié Loth Houénou et tous les autres qui croupissent encore dans les prisons. Ceci, serait la meilleure prévention à tout.