Le communiqué du parti Les Démocrates qui parle d’une présumée tentative d’assassinat des responsables du parti dont le président Boni Yayi en premier, a été défendu, ce dimanche 18 février 2024, par le Secrétaire à la communication Guy Mitokpè, invité de l’émission « Grand angle », de Crystal News.

En effet, selon les propos du Secrétaire à la communication Guy Mitokpè, il s’agit d’un communiqué qui visait deux objectifs à savoir : « informer les populations d’ici et d’ailleurs et de dissuader les auteurs de ces plans sataniques en gestation » ; et « anticiper ». Pour justifier cette démarche, il déclare : « Nous ne sommes pas dans la politique de médecin, après la mort ». « Nous ne voulons pas commercialiser la peur, nous sommes dans une logique d’information et de dissuasion », a-t-il ajouté.

Comme sources d’informations, l’ancien Secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir dira : « Nous avons été informés par beaucoup de nos compatriotes de la diaspora (en France comme aux États-Unis). Et ce sont des compatriotes bien introduits, bien informés et bien renseignés. À part ça, nous avons été informés par certaines chancelleries installées au Bénin, qui nous informent que nous devons renforcer la sécurité autour des leaders du parti », a-t-il révélé. Mais les questions qui restent en suspens sont celles-ci : les sources citées sont-elles de crédibles et suffisantes sources pour qu’on se mette à alarmer et quel crédit accordé au communiqué ?

Lire aussi : [Les Démocrates  : « le parti de Boni Yayi frappé par un deuil)>https://www.linvestigateur.info/?Les-Democrates-le-parti-de-Boni-Yayi-frappe-par-un-deuil&var_mode=calcul]

Qu’à cela ne tienne ! Il a d’une manière ou d’une autre, révélé les sources d’information. Faut-il le rappeler, après le communiqué du parti, des béninois ont vraiment cru que l’opposition qui a l’air d’alarmer pour un rien du tout, a encore trouvé une façon pour s’attirer les projecteurs.
Une fois le communiqué publié, le porte-parole du gouvernement est monté au créneau pour démonter les arguments de l’opposition. Pour Wilfried Léandre Houngbédji, c’est parce que le camp d’en face est en manque de sujets, quitte à vitrioler le gouvernement comme il en a l’habitude, qu’il a trouvé l’alchimie de « fabriquer ce sujet », de « présumée tentative d’assassinat des leaders de l’opposition ». Une pratique qui ne court pas les rues sous l’actuel régime, soutient-il.