Le président du parti Restaurer l’Espoir, Candide Azannaï a effectué une sortie médiatique hier à Fidjrossè. Au cours de sa conférence de presse, le « Résistant n°1 » n’a épargné ni le pouvoir en place, encore moins Les Démocrates, qui selon ses propos, ont arnaqué le peuple.

L’ancien ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense nationale, Candide Azannaï était devant les hommes des médias hier. A l’occasion, il a fait le tour de l’actualité nationale tout en évoquant la situation des exilés et des détenus. Un sujet qui polarise les attentions en ce moment. Selon ses propos, la situation des détenus est ‘’insoutenable’’ et leur libération est « non négociable ».
Par rapport à ses critiques contre le pouvoir, la tendance n’a pas changé tout comme ses récriminations contre les dirigeants du parti Les Démocrates. Selon sa déclaration, le parti dirigé par Eric Houndété a « arnaqué le peuple ». « Nous ne sommes plus en démocratie, et parce que nous ne sommes plus en démocratie, nous ne pouvons plus parler d’opposition. Toutes les forces de l’opposition, tous les partis d’opposition devraient immédiatement prendre la posture de mouvement de résistance. C’est ce que nous avons confessé partout, mais les gens n’ont pas voulu suivre. Ils ont dit qu’ils sont des opposants, qu’ils ont des partis politiques. Quels sont ces partis politiques ? », a-t-il déclaré.

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Très amer, Azannaï déclare

Poursuivant, il renchérit : « Plus perfide est le discours roulé d’arnaque du parti Les Démocrates qui a recouru à la flatterie en se servant de la situation carcérale de certains détenus politiques, de celle de certains exilés pour capter de manière imméritoire, certains suffrages émotifs inconsciemment égarés par le piège de leur sophisme hypocrite. C’est ce que Les Démocrates ont fait ».
« Je suis contre talon, je suis contre la rupture. Est-ce que ça suffit ? Ces gens ont fait piéger leurs suffrages. Tellement ils ont été bernés par le sophisme hypocrite du parti Les Démocrates. Où en sont-ils aujourd’hui ? Après tout ça où est-ce qu’ils en sont, se demande-t-il », avant de conclure que « Le 8 janvier est l’échec du discours de l’opposition politique et la mise en déroute du parti MPL, FCBE et Les Démocrates et de tous les discours des personnalités politiques et civiles qui leur sont proches. Le 8 janvier c’est un échec », complète l’ancien député. .