Contrairement à l’ancien coordonnateur des FCBE, Eugène Azatassou qui pense que la situation que traverse les verts à quelques encablures des communales et municipales est inhérente à tout regroupement d’hommes, il faut à vrai dire, reconnaître que les voyants sont au rouge sur le tableau de bord.

Même les plus optimistes-nés et membres des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) savent que le parti est au creux de la vague. Par deux fois, le président d’honneur Boni Yayi a tenté d’éteindre le feu. Mais le moins qu’on puisse dire est que sa médiation n’a pas prospéré. Au regard des dissensions internes, tout le monde reconnaît que les FCBE sont en grande difficulté. Reçu cette matinée du mardi 18 février 2020 sur Frisson Radio, l’ancien coordonateur Eugène Azatassou semble minimiser la crise. Pour lui, les « FCBE ne sont pas scindées, il n’y pas deux courants de pensée, c’est un seul parti à l’intérieur duquel il y a un débat entre deux grandes tendances », a-t-il répondu. Or, les communiqués publiés ce samedi 15 février par le camp proche du président d’honneur Boni Yayi et le groupe fidèle au nouveau Secrétaire Exécutif National (SEN), Paul Hounkpè se contredisent. Déjà, la publication de deux différents communiqués dont les contenus s’opposent au sein d’un même groupe dans une même soirée est la preuve que ce regroupement est bord de l’implosion. Et, la crise est d’autant plus grave aujourd’hui parce que les militants ne savent pas si réellement leur formation irait aux communales le 17 mai prochain. Pire, c’est que le président d’honneur Boni Yayi après avoir tenté en vain de réunifier les différents camps, essaie par tous les moyens de ramener de l’ordre. Contrairement à l’ancien cacique du Parti Communistes du Bénin (PCB), Eugène Azatassou, tous les militants savent que l’heure est grave.

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