Louis Philippe Houndégnon, ancien Directeur général de la Police nationale (Ex-Dgpn), a exprimé son opinion sur l’état actuel de la politique béninoise. Lors d’une interview accordée aux médias locaux, il a sans porter de gants, avoué que les citoyens sont lassés par l’interminable rivalité entre deux personnalités de la scène politique béninoise à savoir : le président Patrice Talon et son prédécesseur, Thomas Boni Yayi. Pour cela, il opte pour une alternative qui devra mettre fin à leur domination sur l’échiquier politique national.

L’ex-numéro un des flics, récemment mis à la retraite d’office, perçoit sa nouvelle situation comme une libération et une opportunité pour s’impliquer davantage dans les affaires politiques et sociales du pays. "C’est une bonne libération pour moi, ça me permet de participer à toutes les activités politiques dans le pays, de participer à tous les fronts, d’être aux côtés de qui je veux, de Kemi Seba, de qui je veux parce que l’on me reproche d’être avec Kemi Seba", a-t-il dit.

Louis Philippe Houndégnon a confié être d’obédience panafricaniste comme Kemi Seba et cela pourra permettre de proposer une alternative au duel entre le président Patrice Talon et son prédécesseur Boni Yayi, qui dominent le paysage politique depuis un certain temps. "Kemi Seba, c’est mon frère, c’est un panafricaniste et je suis aussi d’obédience panafricaniste. Ce qui fait la différence entre les autres et nous peut-être, c’est qu’il faut apporter la troisième voie, puisque les Béninois sont fatigués de la querelle Patrice Talon-Boni Yayi", a-t-il déclaré.

« J’ai de ses nouvelles, (…), mais les Béninois sont fatigués de la querelle Boni Yayi-Talon Patrice. Et je fais partie des gens qui vont porter la troisième voie désormais, pour dire, notre pays mérite plus que ça."

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Curieusement, il ne veut pas faire son entrée en politique a-t-il dit. « Je n’entre pas en politique, au fait, quand vous êtes au sein d’une communauté et vous pensez que vous êtes un homme de culture, vous devez prendre vos responsabilités. Et c’est ce que Aimé Césaire a dit dans un article très intéressant qu’il a publié, il a démontré les missions de l’homme de culture. L’homme de culture doit être plus proche de la vérité."

Dans la réalité sans doute, en plaidant pour la troisième voie, l’ancien fonctionnaire de la police espère contribuer à un avenir politique plus stable pour le Bénin.

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