La ministre belge de la défense effectue depuis ce jeudi 1er juin 2023, une visite au Bénin. Pour sa première, Madame Ludivine DEDONDER n’a pas tari d’éloges sur l’état de la coopération militaire entre les deux pays.

Pendant son séjour de 48 heures en terre béninoise, la ministre belge qui est accompagnée du chef de la défense belge, l’Amiral Michel HOFMAN, va échanger avec son homologue béninois, Monsieur Fortunet Alain NOUATIN et la hiérarchie militaire béninoise. Au menu des échanges, les priorités du Bénin en matière de défense en cette période de guerre asymétrique. Dès les premières discussions, elle a salué le dynamisme du partenariat militaire avec le Bénin. En effet, la coopération en matière de défense et de sécurité entre le Bénin et le Royaume de la Belgique se consolide de jour en jour dans maints domaines notamment le renforcement des capacités des ressources humaines à travers la formation des personnels officiers, l’organisation conjointe d’exercices militaires, la réalisation d’infrastructures, l’appui technique, le déminage et autres.

Lire aussi : Bénin : Talon promeut un ancien député du BR au Conseil de l’Entente

Pour sa part, le ministre béninois de la défense nationale entouré de ses proches collaborateurs a aussi salué ce partenariat fructueux. « Les Ingénieurs de l’armée béninoise ont été formés en majorité en Belgique. Le pays reçoit également les meilleurs des enfants de troupe chaque année pour leur renforcement dans des domaines assez pointus ...etc. », révèle Fortunet Alain NOUATIN. Cependant, les deux parties n’entendent pas dormir sur leurs lauriers en cette période de lutte contre les groupes terroristes. Elles conviennent qu’il est nécessaire de redéfinir d’autres axes de collaboration et la visite de la ministre belge en est une heureuse occasion.

L’hôte du Bénin a eu, en fin d’après-midi, un tête-à-tête avec le Chef d’État-Major Général des Forces Armées Béninoises. D’après le Général de brigade Fuctueux GBAGUIDI, la question de la lutte contre le terrorisme était au centre des échanges. Le Bénin ne veut se priver d’aucune occasion pour bénéficier en la matière de l’expertise des pays qui se manifestent pour réussir cette lutte, rapporte la plateforme de la présidence.